Régis Ollivier – Le 23 mars 2025

Soyons clairs : il y a des moments dans l’Histoire où un pays ne peut plus se contenter d’un petit chef d’atelier qui arrange les boulons et repeint les murs. Ce qu’il lui faut, c’est un démolisseur. Quelqu’un qui ne passe pas son temps à arrondir les angles, mais qui renverse la table, jette la vaisselle par la fenêtre et déclare : « On repart de zéro. »
L’Amérique a eu Trump, brut de décoffrage, sans vernis ni faux-semblants. Vulgaire ? Peut-être. Incontrôlable ? Souvent. Mais il avait ce que beaucoup n’ont plus : le courage de déplaire, de bousculer, de faire le ménage à coups de pied dans la porte.
La France, elle, continue de s’enliser dans des palabres stériles, de vouloir dégraisser le mammouth à la petite cuillère, de jongler avec des rustines sur un pneu crevé. Ce qu’il lui faut, c’est un président qui ne s’embarrasse pas du qu’en-dira-t-on. Un homme capable de vider le marigot, d’assécher la mare aux crocodiles, et d’envoyer paître les carriéristes de la politique à papa.
Un homme qui ne confond pas autorité avec politesse de salon. Un chef qui ne consulte pas des panels d’experts avant de décider qu’il est temps de faire tomber la maison pour reconstruire quelque chose de sain. En bref : un nettoyeur d’écuries d’Augias, pas un cireur de bottes.
Je vous laisse deviner pourquoi ce profil-là me parle.
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