7 leçons à retenir de la victoire de Trump
Par Eric Le Braz, le 10 novembre 2016
7×7.press
S’il est un seul article à lire ce soir, c’est bien celui-ci. Un pur régal. Tout comme la photo de Une. Une pure merveille. Et moi, je me marre… Car des Donald Trump, il y en aura d’autres. Y compris sur talons hauts. Suivez mon regard. //RO
Nous ne sommes pas des Anglo-Saxons mais nous vivons sur la même planète mondialisée que les Britanniques et les Américains. Et Donald utilise les mêmes ressorts que Marine pour s’adresser aux mêmes populations…
Le triomphe du candidat de la démagogie n’est pas forcément une défaite de la pensée. La bêtise n’est pas toujours du côté du peuple mais aussi du côté de ceux qui ne savent pas l’écouter.
Ici comme là bas, le peuple est imprévisible, aventureux, immature, colérique… oui, c’est vrai. Mais il surtout malheureux. Et Donald Trump, lui, a su leur parler.
Extrait choisi :
Le vertige de l’isoloir
Le Monde commence ainsi le premier articlede sa page deux à l’issue du scrutin : « La nouveauté, et ses risques, l’ont emporté sur la sécurité. L’Amérique a choisi l’aventure, quel qu’en soit le prix » . On sent entre les mots l’incompréhension du journalisme mainstream devant l’invraisemblable immaturité des peuples. En même temps, ces 20 mots sonnent terriblement juste. Oui dans le secret de l’isoloir (ou du vote par correspondance), on a tous un super pouvoir. Celui de dire merde. Voilà un sacré vertige et un frisson pour pas cher. Voter Trump ou Le Pen, c’est tenter une aventure, un truc bien bandant qui est compris dans le slogan « make america great again ».
Le risque ? On n’y pense pas. Quel risque ? Celui de perdre le job qu’on n’a plus ? Celui de payer moins d’impôts ? Celui de voir partir des migrants ? Ah ! Ce n’est pas un vote altruiste. On a envie d’être « strong » mais pas « together ». Le vote tel qu’on le pratique dans nos démocraties représentatives est d’abord un acte individualiste et secret. On peut bien se transformer en troll : on ne risque rien !
Et surtout on n’a jamais essayé ce truc de ouf: le coup de pied dans la fourmilière. Un geste qui démange de plus en plus de jambes de gens… qui ont bien retenu une formule qu’on leur répétait quand ils étaient petits « Comment tu peux dire que tu n’aimes pas, si tu n’as pas goûté ? ».
Et c’est comme ça qu’on risque à notre tour de boire une sacrée potion au printemps prochain…
Et je dirais que cela ne pourra pas être pire ! Cependant si le pays ne souhaitait pas Marine, alors embastiller Hollande et sa clique après destitution et saisie de tous leurs biens y compris les comptes bancaires soigneusement dissimulés dans des endroits les plus improbables !
[…] Source : Le Colonel […]