ON: 3 AVRIL 2020
Le lien précédent ayant été invalidé, en voici un autre sur le même sujet
"L'obligation de subir nous donne le droit de savoir". Jean Rostand
ON: 3 AVRIL 2020
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Soyons clair : on ne soigne pas on laisse mourir. Mais c’est pire encore, le rivotril tue les malades en détresse repiratoire qui ne bénéficient pas d’une aide respiratoire. Alors pourquoi encore se cacher la vérité et ne pas les soulager vraiment en leur donnant les drogues adéquates, le pentobarbital par exemple.
Les medias se relaient pour nous convaincre qu’injecter du rivotril à un patient en détresse respiratoire ce n’est pas de l’euthanasie. Pourtant le rivotril est une contre-indication absolue en cas de détresse respiratoire. Disons alors que le malade étouffe plus vite. Mais peu importe les mots. On abrège la vie de quelqu’un qui n’a pas bénéficié au préalable des soins requis. Il n’y a ni dépistage, ni soins et quand la pathologie s’est bien aggravée, on abrège. Ce n’est pas évidemment pas l’euthanasie le problème, mais l’absence de soins qui la rend inévitable.
L’hypocrisie de la France à propos de la mort des personnes âgées à l’aide du rivotril ne peut que faire penser aux 40 000 malades psy morts de faim dans les hôpitaux français pendant la Seconde Guerre Mondiale. Et si on commençait par dépister et soigner avec de la chloroquine dès le début de l’infection par covid-19 plutôt que de vouloir soulager par la mort des souffrances qui auraient peut-être pu être évitées ?
Une prise en charge ddu traitement du prôfesseur RAOULT des le debut des symptomés auraient pour certains patients évités la détresse respiratoire ,être être en S.DE REA ET DANS UN ETAT IRRÉVERSIBLE
Il faut dire que c’est du charabia administratif. Y compris avec cet article. http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/feu-vert-pour-la-dispensation-du-rivotril-injectable-a-lofficine
La dispensation du Rivotril IV en pharmacie de ville est désormais possible jusqu’au 15 avril.
Un décret paru le 29 mars au Journal officiel permet désormais aux officines de ville de dispenser la spécialité Rivotril sous sa forme injectable (IV) et ce, jusqu’au 15 avril. Il est précisé que la dispensation de cette benzodiazépine devra se faire « sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention “Prescription hors AMM dans le cadre du Covid-19” ». Cette modification est amenée dans le cadre de la mise en place de « protocoles exceptionnels et transitoires relatifs, d’une part, à la prise en charge de la dyspnée et, d’autre part, à la prise en charge palliative de la détresse respiratoire, établis par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) ». La SFAP précise que ces propositions « s’adressent aux patients présentant une forme grave de cette maladie qui n’auront pas pu bénéficier d’une hospitalisation en service de réanimation ou pour lesquels une décision de limitation de traitements actifs a été prise » mais qu’elles ne sont « en aucun cas destinées à être appliquées dans d’autres circonstances que celles que nous rencontrons, déjà aujourd’hui pour certains et peut-être demain pour d’autres, liées à ce contexte dramatique d’épidémie de Covid-19 ». La prise en charge pour l’assuré est de 100 %.
Ce décret n’est pas un décret présidentiel, et il n’est pas signé par le Président de la République.
C’est un décret du Premier Ministre.
In n’est pas question de légaliser l’euthanasie, même si c’est un raccourci sémantique très porteur.
Je cite:
« la spécialité pharmaceutique Rivotril ® sous forme injectable peut faire l’objet d’une dispensation, jusqu’au 15 avril 2020, par les pharmacies d’officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention “ Prescription Hors AMM dans le cadre du covid-19 ”.
» Lorsqu’il prescrit la spécialité pharmaceutique mentionnée au premier alinéa en dehors du cadre de leur autorisation de mise sur le marché, le médecin se conforme aux protocoles exceptionnels et transitoires relatifs, d’une part, à la prise en charge de la dyspnée et, d’autre part, à la prise en charge palliative de la détresse respiratoire, établis par la société française d’accompagnement et de soins palliatifs et mis en ligne sur son site. »
Entre une discussion et une affirmation il y a une marge, et il y a surtout la conscience de tout le corps médical.