Par Anthony Berthelier
le 10 juillet 2017
Le Huffington Post
© Logo by Pierre Duriot
Cet article vaut surtout par les commentaires qu’il suscite. Parmi ceux-ci, celui, très pertinent, de mon ami Michel Vergnes, Analyse et Sécurité – Moyen Orient et Afrique, Security Adviser, (LinkedIn) que je vous livre ici avec son aimable autorisation.
Je cite : Cet article donne une dimension aux combattants d’Isis que je ne partage pas. J’affirme que sans aide étrangère, cette entité criminelle n’aurait jamais pu exister. Comment des milliers de combattants ont ils pu prendre Mosul en venant de Syrie en 2014? Les américains maitrisent et contrôlent l’espace aérien iraquien depuis 15 ans: comment n’ont ils pas vu les interminables colonnes de véhicules? Pourquoi ne les ont ils pas détruites? Pourquoi les Peshmergas ont abandonné Mosul sans prevenir les iraquiens? Qui a fourni ces centaines de 4×4 Toyota à ISIS? quels contrats? Par où ont ils été achemines? Quelles sont les complicités? Qui a formé les combattants rebelles en 2011? Qui a continué à les soutenir jusqu’à aujourd’hui? Quels pays? Pourquoi? Pour quels resultats? Que de questions… » Fin de citation. //RO
La perte de son bastion symbolique oblige l’État islamique à se transformer pour ne pas disparaître.
INTERNATIONAL – Il aura fallu neuf mois à l’armée irakienne et aux troupes de la coalition internationale pour reprendre la ville de Mossoul aux mains de l’État islamique. Dimanche 9 juillet, le Premier ministre Haider al-Abadi a salué la « victoire majeure » des « combattants héroïques » contre les jihadistes, depuis la cité « libérée. »
La reconquête de la seconde ville d‘Irak, dont l’EI avait fait son principal bastion logistique et militaire, est la plus importante victoire du régime face aux terroristes, depuis que le groupe extrémiste sunnite s’était emparé en 2014 de vastes portions du territoire irakien.
Une perte symbolique, mais anticipée
« C’est la prise de Mossoul par les jihadistes en juin 2014 qui a donné naissance au groupe État islamique », rappelle l’agrégé d’histoire et spécialiste de Daech Stéphane Mantoux au HuffPost. « Avec cette défaite et ce recul indéniable, Daech perd non seulement une de ses dernières villes symboliques mais également une source de revenu importante pour son fonctionnement et surtout son armement ».
« Quelques mois avant la reprise de la ville, les chefs de l’État islamique ont commencé à transférer leurs infrastructures et leurs hommes en direction de la frontière syrio-irakienne, le long de l’Euphrate au niveau de la province de Deir-es-Zor », détaille le spécialiste.
Lire la suite sur http://www.huffingtonpost.fr
About the author /
Régis OllivierOfficier supérieur (er). Officier de l'Ordre National du Mérite. Diplômé EMSST - Ecole Militaire Paris. Diplômé Langues Orientales - INALCO Paris. Ex-DGSE.
