31.10.20 By Elodie Jauneau
On peut dire que j’ai le sens du timing dans mes lectures… Sorti il y a un peu plus d’un an, Une minute quarante-neuf secondes est tombé entre mes mains il y a quelques semaines seulement. En plein procès des attentats de janvier 2015. Quelques semaines avant l’attentat raté contre les anciens locaux de Charlie Hebdo, la décapitation de Samuel Paty et l’égorgement de 3 fidèles en la Basilique Notre Dame de Nice. En l’an de grâce deux mille vingt, jour 2 du reconfinement, alors que je n’avais pas été capable de lire une seule ligne d’une seule page d’un seul bouquin pendant le confinement du printemps, je viens d’achever la lecture d’Une minute quarante-neuf secondes, de Riss, le directeur de Charlie Hebdo. Quand je lis un livre, je corne les pages. Non pas pour les marquer à défaut d’avoir un marque-page digne de ce nom, mais pour y revenir. Après. Plus tard. Parce que j’ai trouvé tel ou tel passage puissant, émouvant ou drôle. Je crois que ce livre est celui que j’ai le plus corné.