Par Isabelle Surply – Le 09 janvier 2021
En ce qui me concerne, je dirais plutôt « Inquiétant. Très inquiétant ». Le « no limit » de notre liberté d’expression vient d’en prendre un sacré coup. À vous de voir. À vous d’agir. À vous de réagir. Je fais pour ma part ce que je peux et, à l’impossible nul n’est tenu. //RO

Deux mondes viennent de rentrer en collision. La crise sanitaire mondiale, nous obligeant à plus “conf’call”, plus de “restez chez vous”, plus de “conférence numérique”, plus de “Pornhub” et de “Click’n Collect”… Et la crise numérique, nous obligeant à nous plier à une pensée unique, celle des propriétaires des réseaux sociaux. Une poignée d’entrepreneurs, qui font la pluie et le beau temps sur l’opinion mondiale, décident, en appuyant sur un seul bouton, que le président actuel de la plus grande puissance mondiale n’a plus le droit de s’exprimer sur leurs plateformes. Une poignée de gars vient de vous dire que votre dernier rempart pour survivre à la crise sanitaire vient de disparaître. Après la censure de Trump sur Twitter, Facebook, Insta et consorts, nous apprenons “par voie de presse sur nos supports numériques” que WhatsApp va changer ses conditions générales et que le RS “Parler” a été totalement suspendu de tout le Net. Le continent numérique entier est verrouillé. C’est fini. Et les continents géographiques sont paralysés, figés par le Coronavirus. Le temps vient de s’arrêter.