19 décembre 2021 – L’essentiel
Des renseignements défaillants, des dommages collatéraux inévitables et des milliers de civils tués: le «New York Times» a publié samedi sur les frappes de drones privilégiées depuis 2014 par l’armée américaine dans sa guerre contre les groupes djihadistes en Afghanistan, Irak et Syrie. Basée sur 1300 rapports du Pentagone sur des incidents ayant fait des victimes civiles, obtenus par le quotidien américain dans le cadre de la loi sur la transparence dans les administrations (FOIA), cette enquête met à mal l’image d’une guerre «propre» menée à coups de «frappes de précision» présentée régulièrement par l’armée américaine.