Par Floris de Bonneville – Le 16 octobre 2019 – Boulevard Voltaire
Le fait que des gendarmes aient été associés à cette répression me donne la nausée. //RO
Je suis outré par les images que je viens de voir. Des gendarmes et des policiers tapant à matraque raccourcie sur des pompiers. Des canons à eau les arrosant comme de vulgaires manifestants (j’allais écrire comme de vulgaires gilets jaunes !). Des LBD visant ces hommes courageux qui ont choisi de consacrer leur vie à sauver celle des autres. Mon sang devient violet de rage !
Quand la République ose porter la main, et hélas pas seulement la main, sur de tels hommes venus réclamer un peu de compassion et de compensation financière, cette République-là n’est plus la nôtre, n’est plus la mienne.
Comme a dit l’un des manifestants blessé par deux fois au cours d’interventions à risque : “nous sommes pas là pour déstabiliser notre gouvernement, mais seulement pour montrer que nous existons. Notre droit de manifester est constitutionnel”.