Un enfant obéissant (serait) un enfant qui va mal ?
Le 03 mai 2018 – Papa Positive
Sous le titre « Un enfant obéissant est un enfant qui va mal », l’auteur de cet article nous invite à la découverte d’un ouvrage sur le sujet (qui fait froid dans le dos, je le cite) et nous incite timidement à la réflexion. Il pose la question et nous renvoie vers l’ouvrage proprement et à son auteur, Arnaud Deroo, qui lui dénonce ouvertement le culte de l’obéissance. Pourtant, si j’en juge par les très nombreux commentaires contradictoires que cet article a suscités, il y a débat et même très vif débat. Alors, qu’en pensez-vous ? Quelle est votre position sur le sujet ? À vos claviers. //RO
Dans son livre « Porter un regard bien-traitant sur l’enfant et sur soi », Arnaud Deroo dénonce le culte de l’obéissance qui consiste à avoir des enfants qui obéissent au doigt et à l’oeil, se taisent, ne bougent pas, sont « sages »… bref, sont de parfaits petits soldats…
Cette description fait froid dans le dos quand nous y songeons car un enfant qui se comporterait de la sorte, se soumettant aux désirs de ses parents ou d’autres adultes, sans rechigner serait en danger…
Il garderait enfouis profondément en lui ses besoins et son identité et ne serait qu’une copie de la volonté de ses géniteurs. Une copie dénuée d’émotions.
La véritable nature de l’enfance est la Vie : bouger, grimper, crier, jeter, s’opposer, pleurer, rire,… C’est ce droit d’être humain que chacun devrait posséder et chérir. C’est ainsi que l’expérience contribue au développement du cerveau et de l’être. Privés de cette expérience, nous stagnons, régressons, dépérissons…
https://papapositive.fr/un-enfant-obeissant-est-un-enfant-qui-va-mal/
Un peu dans le style du commentaire de Domido1, j’ai du aller très mal, d’ailleurs je ne m’en suis pas remis ( c’est du second degré), je suis devenu militaire, et j’oubliais il faut rajouter mes instituteurs, ceux que l’on nommait les hussards de la république, qui feraient le 20 heures des chaînes de télé pour ce qu’ils imposaient aux élèves, eux aussi l’obéissance. Je ne me rendais pas compte des traumatismes qui m’ont été imposés. Mais je ne changerai pas un moment de mon enfance, les bons comme les mauvais, c’est ce qui a fait ce que je suis devenu… Ce monsieur doit avoir été très malheureux pour émettre ce genre d’avis! Au fait à quel moment il inclut l’apprentissage du respect? J’étais un enfant obéissant, ce qui ne m’a pas empêché de bouger, grimper, rire et pleurer, crier et hurler n’étaient pas dans ma nature. Je pourrai écrire des pages sur l’enfance d’un enfant sage et obéissant que j’étais, j’ai appris à vivre aimer et respecter. Au fait sans obéissance, chacun fait ce qu’il veut, pas de règles, pas de lois, etc! Cela se nomme anarchie.
une idiote d’épouse de militaire, du genre de celles ramassées à l’école d’infirmières de Coêt, ou même de la flopée de non-bachelières de l’époque attendant l’époux, avait dit à Maman ( 1954 ou 56 ) : « vos filles sont trop sages , elles ne sont pas normales ! » il faut dire que maman nous avait inculqué la politesse extrème , révérence incluse, et avec sourire, gateaux et amour et beaucoup d’attention( de la part de Maman ), du moins jusqu’à 13 ans où on a viré chiantes.; et papa (de la colo ) quelques gueulantes et baffes…
BON: JE SUIS DIPLOMéE SCIENCES PO PARIS à 21 ans , après bac C ET CONCOURS général + admissible ENA et affaires étrangères ( mais j’ai choisi le privé , puis le Mindef..): je dois probablement être une demeurée traumatisée ??? ( sans doute , si on se réfère au mauvais « choix » de mon conjoint qu’hélas je supporte depuis 49 ans : mili aussi ( emia ) style borné » marche ou crève »…
Parmi les commentaires, celui-ci a retenu toute mon attention car c’est celui qui se rapproche le plus de ma pensée. Je cite : « La scarification, un moyen d’expression de la souffrance de plus en plus utilisé par les enfants », « Les troubles mentaux influent de plus en plus sur la santé des enfants », « Les manifestations de le souffrance psychique explosent chez les enfants » autant d’articles vu cette semaine dans le Journal International de Médecine. Avec un article aussi démago (mais ô combien à la mode) que le votre, il ne faut pas s’étonner de voir arriver en consultation de plus en plus de jeunes déboussolés et en mal être. Pour eux, c’est simple la fautive, c’est leur mère ! J’entends de plus en plus cela (et je n’ai jamais eu cela il y a 15 ans d’activités),: » Elle ne m’a jamais rien interdit », » tout était l’occasion de marchandage et de discussions chiantes », « j’espérais qu’elle me dise NON une fois pour toute sans avoir à se justifier » « En fait, elle ne m’aimait pas ! elle s’aimait elle, elle devait se dire qu’elle était une bonne mère, à l’écoute » ….. Continuer ainsi et la prochaine génération sera faites de jeunes ne pouvant pas vivre en société , ne s’étant jamais heurtés à la frustration et n’avoir pu ainsi développer des stratégies d’adaptation, entrainant une grande souffrance.