Institutions

L’éthique au cœur d’un nouveau soutien politique

Régis Ollivier – Le 07 avril 2025 – Texte de Robert Frattino

Cher Robert,

Ton texte m’a profondément touché. Au-delà des mots, j’y ai ressenti une vibration sincère, celle d’un homme lucide, inquiet pour sa démocratie mais habité d’une foi tranquille en ce que l’éthique, la rigueur et la parole tenue peuvent encore inspirer.

Tu as su mettre des mots justes sur cette fatigue collective face aux extrêmes, et ce besoin d’un centre repensé, non pas comme un compromis mou, mais comme une colonne vertébrale droite, solide, humaine.

Je ne sais si je mérite l’honneur que tu me fais, mais je saurai m’en montrer digne par ma constance et ma fidélité à mes principes.

Merci, vraiment. Pour ton regard. Ton engagement. Et ta confiance.

Doucement, mais sûrement.

Régis Ollivier
Le Colonel

Collection privée de l’auteur

Dans le paysage politique actuel, les extrêmes semblent gagner en influence, tandis que le centre, autrefois garant de la stabilité, vacille sous le poids des tensions.

Cette dynamique soulève une question cruciale : comment reconstruire un équilibre politique capable de résister aux forces polarisantes ?

La réponse réside dans la création d’un nouveau support, un nouvel homme forgé dans l’acier de la droiture et l’éthique de la parole.

Les extrêmes politiques, qu’ils soient de gauche ou de droite, ont souvent tendance à exacerber les divisions au sein de la société. Leur rhétorique, souvent basée sur des émotions fortes et des promesses radicales, peut séduire mais aussi diviser. L’histoire regorge d’exemples où les extrêmes ont conduit à des conflits, des révolutions ou des régimes autoritaires. Aujourd’hui, dans de nombreuses démocraties, ces forces polarisantes mettent en péril le dialogue et la coopération nécessaires à une gouvernance efficace.

Le centre politique, lui, traditionnellement perçu comme le pilier de la modération et de la stabilité, est confronté à des défis sans précédent. Le manque de leadership charismatique, l’incapacité à répondre aux préoccupations des citoyens, et la montée des populismes ont contribué à son affaiblissement. Lorsque le centre fléchit, il devient incapable de jouer son rôle de médiateur entre les extrêmes, laissant un vide dangereux dans le paysage politique.

Face à cette crise, il est impératif de construire un nouveau support politique et social. Ce support doit être ancré dans des valeurs de droiture et d’éthique, des principes qui transcendent les intérêts partisans et les ambitions personnelles. La droiture implique une intégrité inébranlable, tandis que l’éthique de la parole exige une communication honnête et respectueuse. Ensemble, ces valeurs peuvent servir de fondation pour un renouveau politique pour.

– des Réformes institutionnelles :
Renforcer les institutions démocratiques pour garantir leur indépendance et leur transparence.

– une Éducation civique:
Promouvoir une culture de responsabilité et de participation citoyenne dès le plus jeune âge.

– un Leadership éthique :
Encourager l’émergence de leaders politiques qui incarnent les valeurs de droiture et d’éthique.

– un Dialogue global :
Créer des espaces où les citoyens peuvent échanger leurs idées sans crainte de jugement ou de polarisation.

La reconstruction d’un centre fort et éthique est essentielle pour contrer les extrêmes et préserver l’équilibre démocratique. Cela nécessite un engagement collectif, une vision claire, et une volonté de dépasser les divisions pour construire un avenir commun.

En forgeant ce renouveau avec un homme coulé dans l’acier de la droiture et l’éthique, nous pouvons espérer un renouveau politique capable de résister aux tempêtes des extrême…

Cet homme, c’est Régis Ollivier

#Politique #Présidentielle2027 #RégisOllivier

Institutions

Petits marquis et élite-fléau de la République et leurs objectifs : renoncer, liquider, défigurer.

Régis Ollivier – Le 09 février 2025 – Le doigt d’humeur du Colonel. 

 

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Du maréchal Lyautey à Gabriel Attal en l’espace d’un siècle. De Marie-France Garaud à Marlène Schiappa en moins de cinquante ans. De Philippe Séguin à Olivier Véran en moins de vingt ans. Il y a de quoi avoir le vertige. La chute du niveau, de la prestance et de l’épaisseur est simplement abyssale.

L’ADN de la classe politique semble avoir changé en si peu de temps.

Quand on entend Hubert Védrine s’exprimer au sujet de politique étrangère, et qu’on s’inflige ensuite une déclaration de Clément Beaune, on est soudain saisi d’une folle nostalgie des années 1980-1990 où nous avions encore le privilège d’être fiers de certains hommes politiques.

Le diagnostic vaut bien entendu pour l’intelligentsia et le journalisme. Nous sommes passés d’Albert Camus à BHL en si peu de temps !

Ce n’est pas une transition mais une punition. Un châtiment de plus infligé au nom de je ne sais quel péché oublié.

Les petits marquis ont pris le contrôle des institutions les plus nobles et les plus essentielles. Aucun système politico-administratif ne peut s’épanouir s’il tombe entre les mains d’une élite-fléau qui compense sa vacuité par l’arrogance assumée et l’ignorance revendiquée.

Cette élite-fléau se laisse porter par la lame de fond qui dépouille la nation et le peuple de leurs attributs. Elle n’a aucun mérite : elle est au bon endroit et au bon moment, il lui suffit de laisser faire et de chanter les louanges de la trahison et de la résignation.

Tout lui réussit, d’où la perpétuation de son pouvoir en dépit d’un bilan désastreux.

Elle a parfaitement saisi la vocation de notre génération : renoncer, liquider, défigurer.

Elle nous raconte l’histoire que nous avons envie d’entendre et elle obtient nos suffrages en retour en guise de référendum pour notre mise à mort collective.

Driss Ghali « Français ouvrez les yeux ! »

Interview de l’auteur ici : https://lnkd.in/eWBm3k3F

 

Mots clés : Politique – Institutions – Société