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Les Fulgurances du Colonel #73 : Le Colonel parle vrai

Illustration IA pour lecolonel.net

Référent d’opinion B2G (Business to Government). Ancien lieutenant-colonel des Troupes de Marine, 43 ans de service dont 25 au sein de la DGSE. J’apporte un regard indépendant et stratégique sur les enjeux de défense, de diplomatie et de souveraineté.

Je ne cherche ni les applaudissements ni les likes. Je cherche à comprendre, à transmettre, à secouer parfois. Le monde se délite, les mots s’usent, les vérités s’effacent : il reste la lucidité, cette arme silencieuse que je n’ai jamais déposée.

Référent d’opinion B2G, j’écris pour celles et ceux qui décident, commandent, conseillent ou doutent. Pour les acteurs publics, les diplomates, les militaires, les esprits libres. J’appartiens à cette espèce en voie d’extinction : celle des hommes qui préfèrent le devoir à la posture, et la vérité au confort du mensonge.

Je ne suis ni un influenceur ni un nostalgique. Je suis le Colonel. Un homme de terrain qui observe le monde depuis plusieurs décennies, avec rigueur, mais toujours dans la bonne humeur.

Le Colonel vous salue bien 🫡

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Ductiles, veaux, mous du genou… et contents de l’être.

Régis Ollivier – Le 19 juillet 2025

Illustration lecolonel.net

« Les Français sont des veaux. » Général de Gaulle
« L’Occident est devenu ductile. » Un lettré désabusé

Moi, je dirais plus crûment :
« Nous sommes devenus mous du genou… et contents de l’être. »

La ductilité, dans les laboratoires, c’est une qualité.
Dans les sociétés humaines, c’est une pente douce vers l’abîme.

On plie, on encaisse, on s’adapte, on renonce, et on appelle ça résilience.
En vérité, nous avons troqué la verticalité contre la souplesse, la fermeté contre la tolérance molle, la force contre l’acceptabilité.

On ne gouverne plus, on s’excuse.
On ne défend plus, on cède.
On ne pense plus, on valide.

Ductiles, oui. Mais surtout déstructurés jusqu’à la moelle.
Des tubes souples. Des braves gens. Des mous du genou.

Et pourtant…
Nous aurions pu tenir bon.
Nous aurions pu opposer une colonne vertébrale à cette dissolution rampante.
Mais non. Trop fatigant. Trop clivant. Trop… français.

Aujourd’hui, le mou est érigé en norme.
L’autorité est suspecte. La virilité est toxique. La souveraineté est ringarde.
Et le courage ? Une relique. Un mot en voie d’extinction.

Nous sommes la première civilisation qui s’effondre en demandant pardon.

Mais moi, je n’ai pas signé ce chèque en blanc à la décadence.
Pas ductile pour un sou.
Et encore moins mou du genou.

Le Colonel vous salue bien. Droit dans ses bottes,
avec des genoux solides et une nuque raide.

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Troubles de l’érection et euthanasie… même combat ?

Régis Ollivier – Le 26 mai 2025

Copyright lecolonel.net

En France, avec le moral dans les chaussettes, la libido en chute libre et les anxiolytiques à haute dose, c’est la débandade, au sens propre comme au figuré. Alors je pose la question, aussi crûment que l’époque le mérite : Les troubles de l’érection seront-ils bientôt éligibles à l’euthanasie ? Parce qu’à force de médicaliser le mal-être, puis d’y répondre par une injection létale, on va finir par proposer la mort comme solution à tout ce qui dépasse les 3 jours de blues. Et là, problème : si tous les Français en berne se font euthanasier, ça risque de ne pas relancer la natalité. Mais bon, je dis ça, je dis rien. Juste une fulgurance. De plus, je ne suis pas concerné par ces troubles érectiles.

Le Colonel vous salue bien

#Euthanasie