Société

Sur le Raz-de-Marée du Politically Correct dans les Réseaux Sociaux

Régis Ollivier – Le 08 avril 2025

Ce matin, j’ai posté une pensée légère, un clin d’œil historique à l’heure où la gravité l’emporte trop souvent sur l’esprit.

On m’a parlé de “bourses qui baissent”. J’ai préféré rappeler que certains avaient autrefois “duos habet et bene pendentes” — deux, et bien pendantes. Expression latine attribuée à une étrange tradition papale, censée prouver que le nouveau souverain pontife était bien… un homme. Oui, l’Église, dans sa prudence médiévale, allait jusqu’à tât… vérifier.

Cette anecdote, à la fois absurde et fascinante, dit beaucoup de choses :
• Sur les symboles de virilité qu’on brandit ou qu’on craint.
• Sur l’obsession du contrôle, du doute, et de la “légitimité”.
• Et sur le fait qu’aujourd’hui, ce genre de clin d’œil érudit et impertinent suffit à faire frémir les algorithmes.

Résultat ?
Un post discret. Peu vu. Shadow ban probable.
Sans violence, sans insulte, mais apparemment trop frontal pour les plateformes où l’on préfère les opinions préemballées et les indignations sous cellophane.

Alors je le redis ici, avec la même ironie tranquille :
Oui, j’ai publié ça. Et je le referai.
Parce que l’Histoire appartient aussi à ceux qui la racontent avec un sourire en coin.
Parce que la virilité n’est pas un mot interdit.
Parce que le latin n’est pas une arme blanche.

Et surtout parce que…
on peut être drôle, cultivé, et debout dans un monde qui préfère les profils courbés.

#RéseauxSociaux #Bourses