Régis Ollivier – Le 21 avril 2025

Énième préavis de grève de la CGT pour le pont du 8 mai : En lieu et place de ceux qui la ferment, j’ouvre ma gueule — pas pour pleurnicher, mais pour rappeler que pendant que certains font grève, d’autres tiennent la ligne.
Encore un pont, encore un préavis. La CGT tire plus souvent le frein que les trains ne partent. Le mot “négociation” a depuis longtemps été remplacé par “prise d’otages”. En poussant le bouchon un peu loin, comme le fait Maurice, on pourrait parler d’actions dérivées du terrorisme. Du terrorisme syndical comme il existe désormais du terrorisme écologique. Mais attention, c’est pour “l’intérêt général”… des leurs. Ils menacent quand ça part en vacances, ils menacent quand ça bosse, ils menacent quand ça respire. À ce niveau de récurrence, ce n’est plus du syndicalisme, c’est du théâtre d’ombres avec des millions d’usagers en figurants involontaires. Et pendant que le pays rame, eux tournent leur grande roue du prétexte. Pile : une prime. Face : une autre prime. Et si jamais tout va bien ? Bingo : prime de bonne conduite. À force de se croire les héros de la lutte, ils en deviennent les caricatures. Il est temps d’arrêter de “dégraisser ce mammouth” : il faut lui retirer la télécommande.
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