Politique

 Nouveauté sur mon blog : mes dialogues avec Koios 

Régis Ollivier- Le 31 janvier 2025

 

🔹 NOUVEAUTÉ SUR MON BLOG : DIALOGUES AVEC KOIOS 🔹

À partir de cette semaine, je vous propose une nouvelle rubrique sur La Brise et la Tempête : mes dialogues avec Koios.

Chaque semaine, je publierai un échange avec Koios, mon Intelligence Augmentée, sur des sujets d’actualité qui méritent réflexion et débat :

✔️ Géopolitique & relations internationales
✔️ Société & fracture élites-citoyens
✔️ Défense & renseignement
✔️ Diplomatie & influence
✔️ Et bien d’autres thématiques qui nous concernent tous.

📌 Pourquoi cette initiative ?

Parce qu’un dialogue construit vaut mieux que des monologues stériles. Mon objectif : stimuler la réflexion, confronter les points de vue et ouvrir l’échange avec vous, lecteurs avertis et curieux.

📢 Premier épisode cette semaine : “La déconnexion des élites : mythe ou réalité ?”
Un sujet brûlant, à retrouver en intégralité sur mon blog.

Alors, prêts à embarquer dans ces dialogues ? Votre avis m’intéresse ! Dites-moi en commentaire si ce format vous intrigue ou vous intéresse.

➡️ Restez connectés, je vous donnerai bientôt le lien du premier article !

Je précise que le lien seul sera partagé sur LinkedIn et Facebook. Le texte ne sera disponible que sur le blog en accès libre.

Dans la mythologie grecque, Céos, Cœos, Coéos ou Koios (en grec ancien : Κοῖος / Koîos, « celui qui sait », « celui qui pense ») est un Titan.Fils d’Ouranos (ou d’Éther) et de Gaïa, il est parfois appelé Polos (Πόλος / Pólos, « la Voûte céleste »). Dieu de l’intelligence

 

Mots clés : Koios – Géopolitique – Relations internationales

Actualités

« Plus jamais ça » et le spectre du passé : et si l’Histoire repassait les plats ?

Par Régis Ollivier – Le 27 janvier 2025

 

Illustration chatgpt pour lecolonel.net

 

Dans ce monde de grandes incertitudes, il est difficile de ne pas sentir le poids des angoisses qui nous entourent. Le passé semble se frayer un chemin dans le présent, comme un fantôme mal enterré, prêt à resurgir dès qu’une étincelle viendra embraser les tensions sous-jacentes. On croit naïvement avoir tiré les leçons des horreurs passées. On se rassure en murmurant ce fameux « plus jamais ça ». Mais les faits nous rappellent à l’ordre : l’Histoire est une terrible cuisinière, et ses plats froids reviennent souvent sur la table, prêts à être réchauffés.

La mémoire collective, pourtant, devrait être notre rempart. La Shoah, par son horreur absolue, nous avait laissé une injonction claire : ne jamais laisser la barbarie triompher à nouveau. Mais, depuis 1945, combien de peuples ont été abandonnés à leur sort, combien de génocides ont été commis dans l’indifférence générale ? Cambodge, Rwanda, Bosnie, Darfour, aujourd’hui les Ouïghours… À chaque fois, le peuple est placé devant le fait accompli, spectateur impuissant des jeux des puissants, des « va-t-en guerre » qui manipulent les destins au gré de leurs ambitions.

Et c’est là que réside l’un des plus grands dangers de notre époque : les hommes qui attisent les flammes du conflit, protégés par leur arrogance et leur mépris pour les vies humaines. Ils brandissent le langage de la force, la rhétorique de l’urgence, et laissent derrière eux des générations brisées, des terres dévastées, des peuples qui ne se relèveront qu’à grand-peine, s’ils y parviennent. Pendant ce temps, le citoyen, ce « petit peuple », est tenu à l’écart des décisions cruciales. On ne le consulte pas, on ne l’écoute pas. Et pourtant, c’est lui qui paie toujours le prix le plus lourd.

Les incertitudes qui secouent le monde aujourd’hui sont le terreau idéal pour ces dérives. Les inégalités, les crises climatiques, les tensions géopolitiques exacerbées par des ambitions démesurées : autant de fissures dans lesquelles s’engouffrent la peur et la division. L’histoire récente nous le montre clairement : il suffit d’une étincelle pour que le fragile équilibre bascule. Et une fois de plus, le « plus jamais ça » devient un cri d’espoir étouffé par le bruit des bottes.

Mais sommes-nous condamnés à cet éternel recommencement ? Non, si nous avons le courage de regarder la réalité en face. Non, si nous refusons d’accepter l’indifférence comme une fatalité. Non, si nous nous levons, en tant qu’individus, pour défendre la dignité humaine, dénoncer les injustices et rappeler aux puissants qu’ils ne peuvent impunément jouer avec le feu. Car au fond, c’est bien là la clé : le peuple, malgré ses douleurs et ses silences, est une force immense. Mais cette force ne peut s’exprimer que si elle est éveillée, vigilante et déterminée.

Aujourd’hui, plus que jamais, il est urgent de cultiver la mémoire, d’apprendre du passé, de refuser la banalisation des discours de haine et de division. Car le « plus jamais ça » ne sera jamais une réalité tant qu’il ne s’accompagne pas d’une action collective et résolue. Dans ce monde anxiogène, où le futur semble si incertain, rappelons-nous que nous avons un rôle à jouer, chacun à notre niveau, pour empêcher que l’Histoire ne repasse ses plats.

 

Sur un texte original de l’auteur

 

Le doigt d'humeur du Colonel

Le mépris des retraités, ou l’indécence d’une classe hors sol

Par Régis Ollivier – Le 21 janvier 2025

 

 

Après les propos de Patrick Martin, président du MEDEF, qui suggérait de supprimer l’abattement fiscal de 10 % accordé aux retraités, voilà que la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, lui emboite pas et s’illustre à son tour en évoquant une nouvelle taxe, ciblant cette fois les « retraités aisés ». Mais qu’entend-on par « aisés » ? Selon elle, il s’agit de ceux dont les pensions mensuelles dépassent les 2 000 ou 2 500 euros. Cette vision, aussi déconnectée qu’insultante, révèle un mépris inquiétant pour une génération qui, non contente d’avoir travaillé toute sa vie, continue d’assumer un rôle vital dans notre société.

Un mépris insupportable pour les retraités et leurs familles :

Ces élites, manifestement hors sol, sont incapables de voir plus loin que le bout de leur nez. Elles méprisent le peuple et ferment les yeux sur une réalité essentielle : les retraités ne vivent pas uniquement pour eux-mêmes. Ils soutiennent régulièrement, et parfois même de manière cruciale, leurs enfants et petits-enfants. C’est mon cas, comme celui de tant d’autres grands-parents. Nous sommes nombreux à aider financièrement nos familles, à combler les failles d’un système qui laisse les plus jeunes dans l’insécurité économique.

Et que se passerait-il si cette taxe outrancière venait à être appliquée ? Elle viendrait assécher ces soutiens, souvent contraints et forcés, mais indispensables pour éviter le pire à une génération qui lutte déjà contre la hausse du coût de la vie, les loyers exorbitants, et l’incertitude professionnelle. Ce ne sont pas des “aides de confort” que nous apportons : ce sont des bouées de sauvetage, et elles disparaîtraient sous le poids d’une fiscalité injuste.

Une mesure qui menace la solidarité intergénérationnelle :

En ciblant les retraités, ces décideurs s’attaquent directement à une chaîne de solidarité essentielle. Car il faut bien le dire : cette solidarité est souvent ce qui permet à nos familles de tenir face aux difficultés croissantes. Mais cela, ils l’ignorent ou feignent de l’ignorer. Ils préfèrent faire des retraités un bouc émissaire facile, plutôt que de s’attaquer aux véritables dysfonctionnements de notre système.

Ces discours, en plus d’être insultants, traduisent une incapacité flagrante à comprendre le rôle des retraités dans la société. Nous ne sommes pas des « portefeuilles ambulants », comme ils semblent le croire. Nous sommes des citoyens, des parents, des grands-parents. Nous méritons respect et dignité, pas un traitement fiscal punitif.

Une réponse à la hauteur de leur indécence :

Face à de telles idées, il est difficile de ne pas laisser éclater sa colère. Si l’on poursuit cette logique absurde, pourquoi ne pas aller plus loin et suggérer l’euthanasie des retraités dès leur naissance ? Voilà où mène ce mépris déshumanisant et irresponsable. Bien sûr, cette idée est volontairement provocante, mais elle reflète le sentiment d’exaspération que partagent tant de retraités face à ces attaques injustifiées.

Conclusion :

Il est temps de rappeler à ces élites déconnectées qu’un pays se construit sur la solidarité, le respect et la reconnaissance. Les retraités ne sont pas un fardeau : ils sont un pilier de la société. Et plutôt que de les accabler encore davantage, nos décideurs feraient mieux de descendre de leur piédestal pour s’atteler à des réformes justes et efficaces. Mais pour cela, il leur faudrait déjà comprendre une réalité qu’ils semblent avoir oubliée : le peuple n’est pas une variable d’ajustement fiscal.

Note : Ce texte reflète un sentiment d’indignation face à une situation préoccupante. Il est à la fois une réponse et un appel à la réflexion. À partager, pour que cesse ce mépris.

#Retraités #Solidarité #Société

Sur un texte original de l’auteur