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Les Fulgurances du Colonel #73 : Le Colonel parle vrai

Illustration IA pour lecolonel.net

Référent d’opinion B2G (Business to Government). Ancien lieutenant-colonel des Troupes de Marine, 43 ans de service dont 25 au sein de la DGSE. J’apporte un regard indépendant et stratégique sur les enjeux de défense, de diplomatie et de souveraineté.

Je ne cherche ni les applaudissements ni les likes. Je cherche à comprendre, à transmettre, à secouer parfois. Le monde se délite, les mots s’usent, les vérités s’effacent : il reste la lucidité, cette arme silencieuse que je n’ai jamais déposée.

Référent d’opinion B2G, j’écris pour celles et ceux qui décident, commandent, conseillent ou doutent. Pour les acteurs publics, les diplomates, les militaires, les esprits libres. J’appartiens à cette espèce en voie d’extinction : celle des hommes qui préfèrent le devoir à la posture, et la vérité au confort du mensonge.

Je ne suis ni un influenceur ni un nostalgique. Je suis le Colonel. Un homme de terrain qui observe le monde depuis plusieurs décennies, avec rigueur, mais toujours dans la bonne humeur.

Le Colonel vous salue bien 🫡

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Politique

Les Fulgurances du Colonel – Santé ciblée, fiscalité punitive, respect aux abonnés absents.

Régis Ollivier – Le 17 avril 2025

Illustration lecolonel.net

Ils veulent rembourser les soins en fonction des revenus. Traduction : “Tu as travaillé dur, donc tu paieras plus que celui qui n’a rien foutu.” Ils veulent supprimer la niche fiscale des 10 % accordée aux retraités. Traduction : “Merci pour votre vie de labeur, on va vous ponctionner jusqu’à l’os avant de vous proposer l’euthanasie comme solution de confort.” Ils veulent euthanasier les corps après avoir euthanasié les droits. Et pendant ce temps, ils appellent ça “justice sociale”. C’est pas de la solidarité. C’est du pillage organisé.

Réseaux sociaux

LinkedIn : D’une plateforme professionnelle à un cirque numérique

Régis Ollivier – Le 15 avril 2025 –

J’ai longtemps cru que LinkedIn était un réseau professionnel. Il l’était au demeurant. Un lieu d’échange, de réflexion, de transmission. Un espace où la compétence avait encore droit de cité. Mais ces derniers temps, je dois bien l’avouer : je ne m’y reconnais plus. Est-ce la faute à ChatGPT, omniprésent dans les posts ? Chaque jour, je vois défiler des success stories déguisées en échecs glorieux. Des divorces transformés en tremplins de leadership. Des burn-out vendus comme des révélations spirituelles. Des posts calibrés, émotionnellement marketés, agrémentés de photos en noir et blanc, avec juste ce qu’il faut de pathos pour devenir viraux. Bienvenue dans l’ère du storytelling sous stéroïdes. Ici, on ne tombe plus, on “rebondit”. On ne vit plus, on “performe”. On se congratule. On se bise. Et plus si affinités. On s’écharpe et on s’étrille. On se dénonce… LinkedIn n’est plus un réseau, c’est une scène. Et chaque utilisateur, un acteur en quête d’applaudissements. Je n’ai pas envie de jouer à ce jeu-là. Je n’ai pas besoin d’inventer un échec spectaculaire pour prouver que j’existe. Je n’ai pas besoin de scénariser ma vie pour récolter des likes. Je suis un homme simple, avec un parcours hors normes, oui — mais vécu avec discrétion, engagement et fidélité à mes valeurs. Et cela, je le partage à ma manière, loin du cirque numérique. Alors je prends du recul. Pas pour fuir. Pour respirer. Et pour continuer à écrire, ailleurs, autrement. Avec rigueur. Et bonne humeur. Comme toujours. Je rentre d’ailleurs d’un séjour réparateur d’une semaine à Deauville, qui reste encore à ce jour le seul endroit où je ne râle jamais.

Et vous, êtes-vous utilisateur de la plateforme LinkedIn ? Qu’en pensez-vous ?

Le Colonel vous salue bien