Le doigt d'humeur du Colonel

La France moribonde : l’agonie d’un pays livré aux charognards

Par Régis Ollivier – Le 04 janvier 2025

Je regarde mon pays, notre pays, et ce que je vois me révolte. Une nation autrefois fière, rayonnante, qui aujourd’hui s’effondre sous le poids de sa propre indolence. La France n’avance plus ; elle titube. Pire, elle ne gère même plus les affaires courantes, ces maigres restes qui suffisent à peine à maintenir l’illusion d’un État fonctionnel. Tout le monde le sait, tout le monde le sent : la corde va casser. Ce n’est plus qu’une question de temps.

Et pourtant, que font ceux qui nous dirigent, ceux qui nous représentent, et même nous autres citoyens ? Ils s’acharnent à gratter les ultimes miettes d’un pays à l’agonie, comme des charognards sur une bête mourante. Aucun sursaut, aucun honneur, aucune volonté de sauver ce qui pourrait encore l’être. Chacun se replie sur soi, se rassasie de ses propres intérêts, laissant la carcasse de la France à nu, à la merci des prédateurs extérieurs qui déjà s’approchent.

Mais parfois, la misère la plus criante ne se trouve même plus sous nos yeux, mais bien au-delà de l’horizon. Il suffit de regarder vers Mayotte, ce confetti de la République où la France montre son visage le plus indifférent. Une île rasée, abandonnée, où les corbeaux survolent l’ile sur le dos pour ne pas voir la misère en dessous. Là-bas, le délitement de l’État est total. La sécurité ? Une chimère. L’éducation ? Une honte. Les infrastructures ? Déjà en ruines. Et que fait la République ? Elle fait de la com à grand renfort de ministres et sous-ministres, dont Manuel Valls que l’on a extirpé de son cul-de-basse fosse, et une autre, elle aussi ex-premier ministre, totalement hilare et indigne de ses fonctions de représentation de la République ? De fait la République elle détourne les yeux. Mais Mayotte, c’est la France. Une France oubliée, une France méprisée, mais une France tout de même. Et pourtant, qui s’en soucie ? Pas ceux qui arrachent les derniers morceaux, trop occupés à s’entre-déchirer pour voir ce bout de territoire sombrer corps et âme. J’en entends qui osent évoquer « le trou du cul de la France » parlant de Mayotte.

Je ne peux m’empêcher d’être envahi par une colère sourde, une colère froide. Comment en sommes-nous arrivés là ? Où est passé cet esprit de grandeur, ce sens du collectif, cette capacité à se relever des pires abîmes ? Nous avons connu des tempêtes bien plus terribles dans notre histoire, mais cette fois, c’est différent. Cette fois, nous ne sommes plus unis, plus animés par cette flamme sacrée qui fait d’une nation un peuple.

Il ne s’agit pas seulement des élites, bien qu’elles portent une lourde responsabilité. Nous aussi, citoyens, avons cédé à la facilité, à l’indifférence, à ce fatalisme pernicieux qui nous fait accepter l’inacceptable. À force de détourner le regard, de nombrilisme, de tout relativiser, nous sommes devenus complices de cet effondrement.

Mais je refuse de m’y résoudre. Je refuse d’assister passivement à ce spectacle macabre. Je ne veux pas que la France devienne ce champ de ruines où seuls les vautours prospèrent. Il est encore temps d’agir. De nous redresser. De refonder. Pas de “renaissance”, pas de “renouveau” : ces mots sont creux, galvaudés, usés jusqu’à la corde. Non, il nous faut oser la refondation. Casser les vieux schémas, abandonner les illusions, reconstruire à partir de ce que nous sommes, et non plus de ce que nous prétendons être. Car actuellement, nous ne sommes que l’ombre de nous-mêmes.

Mais pour cela, il faut du courage. Celui de regarder la vérité en face, si douloureuse soit-elle. Celui de renoncer à nos petits conforts, de croissance effrénée, pour viser plus haut, plus loin. Celui de croire encore, envers et contre tout, qu’un avenir est possible.

À vous qui lisez ces lignes, je pose cette question : serez-vous de ceux qui continuent à picorer les restes ? Ou de ceux qui se lèveront pour sauver ce qui peut encore l’être ?

La France est à genoux. Mais elle peut se relever. Si nous le voulons. Si nous l’osons.

Alors je suis tenté de dire « Osons bordel. Osons! »

Politique

Vœux 2025 : un message de résilience et d’espoir

Vœux 2025 : Un Message de Résilience et d’Espoir

Chers lecteurs et amis fidèles,

Alors que nous nous apprêtons à tourner la page de cette année, je tiens à vous adresser mes meilleurs vœux pour 2025. Cette transition est l’occasion de réfléchir sur les cycles de la vie, les défis qu’elle nous impose et les forces qu’ils révèlent en nous.

Cette année, je souhaite placer nos échanges sous l’égide de cette réflexion :

« Les temps difficiles créent des hommes forts. Les hommes forts créent les périodes de paix. Les périodes de paix créent les hommes faibles. Les hommes faibles créent les temps difficiles. »

En ces temps tourmentés, nous sommes nombreux à ressentir le poids des incertitudes. Pourtant, il est essentiel de ne pas céder au découragement. Les épreuves que nous traversons, aussi rudes soient-elles, portent en elles les germes d’un renouveau. Ce sont elles qui forgent la résilience, cette capacité à se relever, à se surpasser, et à construire un avenir plus stable et plus serein.

2025 sera ce que nous déciderons d’en faire. Ensemble, avec courage et lucidité, nous pouvons tracer un chemin fait de solidarité, d’audace et de clairvoyance. Je vous invite à cultiver cette force intérieure qui nous anime tous, même lorsque les vents contraires soufflent.

Que cette nouvelle année vous apporte l’énergie de bâtir, la sagesse de réfléchir et la sérénité d’apprécier chaque moment. Souvenez-vous : après la tempête, vient toujours le calme.

Avec toute ma gratitude et mon amitié,

Régis Ollivier

“Naviguer entre sérénité et turbulences : un autre regard sur le monde.”

Citation de Régis Ollivier
Politique

Vœux pour l’année 2025, à l’attention de l’Exécutif, des Parlementaires, du gouvernement, et des Corps Constitués

Vœux pour l’année 2025,
À l’attention de l’Exécutif, des Parlementaires, du gouvernement,
et des Corps Constitués

Mesdames, Messieurs,

Permettez-moi, fidèle à l’esprit d’honnêteté et de franchise qui caractérise l’institution militaire, de vous adresser ces vœux. En 2025, puissions-nous tous tirer les leçons des erreurs passées et ne plus laisser les appétits personnels et les ambitions démesurées primer sur l’intérêt de la nation.

Que cette nouvelle année soit l’occasion, pour vous, de prouver que le service de l’État n’est pas une simple posture, mais un engagement sincère et exigeant. Sachez que les Français, las d’années de désillusions, attendent bien davantage que des promesses : ils exigent des actes à la hauteur des défis.

Ainsi, que cette année vous soit propice à rétablir un lien de confiance et de respect avec le peuple. Si tel n’est pas le cas, que la lucidité et le poids des responsabilités viennent vous rappeler que nul n’est indispensable dans le marigot politique.

Avec la franchise que réclament ces circonstances,

Régis Ollivier

Version revue et corrigée par ChatGPT

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Ici la version originale, plus conforme à mon style :

Vœux 2025 à l’exécutif, aux parlementaires, au gouvernement,
et aux corps constitués. Dans l’ordre protocolaire.

« Vos gueules là-dedans !
Je vous souhaite, vil troupeau, en mon nom et au nom des Français malmenés depuis des décennies de ripailles gouvernementales, une bien vilaine année 2025. Foutez-vous en plein la gueule. Que la première bouchée vous régale, que la dernière vous étouffe afin de faciliter, par là, le jeu normal de l’avancement dans le marigot politique français. »

Interprétation libre du popotier

Citation Régis Ollivier