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Débats sur la fin de vie : entre indignité et dérives possibles, sachons rester dignes

Régis Ollivier – Le 10 février 2025

Autant il est difficile pour les propriétaires d’animaux de compagnie d’appréhender la fin de vie de leur compagnon bien souvent par euthanasie, autant il semble indispensable pour certains d’envisager sans remords la fin de vie de leurs parents ou de leurs proches. Allez comprendre… //RO 

Le débat sur la fin de vie est relancé en France, avec un projet de loi visant à légaliser l’euthanasie et le suicide assisté pour les personnes en situation de souffrance insupportable et en phase avancée d’une maladie incurable. Présenté comme une avancée sociale et humaniste, ce texte soulève pourtant des interrogations majeures, tant sur sa portée réelle que sur les risques de dérives qu’il pourrait entraîner.

Si la fin de vie est une question profondément intime et douloureuse, elle ne peut être abordée sans une réflexion rigoureuse sur les conséquences d’une telle législation, à la lumière des expériences étrangères et des précédents législatifs en France. Loin d’un simple choix individuel, la légalisation de l’aide active à mourir interroge la manière dont notre société considère ses membres les plus vulnérables et la valeur qu’elle accorde à la vie humaine.

Une loi présentée comme une avancée, mais aux contours flous

Le cadre législatif actuel, issu des lois Claeys-Leonetti (2005 et 2016), permet déjà aux patients en fin de vie de refuser l’acharnement thérapeutique et de bénéficier d’une sédation profonde et continue jusqu’au décès. Ce dispositif a été conçu pour éviter les souffrances inutiles tout en préservant une éthique médicale fondée sur l’accompagnement plutôt que sur l’acte létal.

Le projet de loi en discussion va cependant plus loin. S’il se veut strict en réservant l’euthanasie aux patients atteints d’une maladie incurable en phase avancée, les expériences étrangères montrent que ce type de législation évolue rapidement vers une extension des critères. Aux Pays-Bas et en Belgique, l’aide active à mourir concerne désormais des patients souffrant de maladies chroniques, des personnes âgées fatiguées de vivre et même des mineurs dans certains cas. Au Canada, la loi, initialement limitée aux patients en fin de vie, a été élargie aux personnes handicapées et pourrait prochainement inclure les troubles psychiatriques.

La question qui se pose est donc la suivante : comment garantir que ce qui est présenté comme une mesure exceptionnelle ne devienne pas, à terme, une norme sociale et médicale ?

Le risque d’une logique comptable et sociale

Derrière l’argument de la liberté individuelle, un autre enjeu se dessine : celui du coût de la prise en charge des patients en fin de vie. Aujourd’hui, les soins palliatifs restent largement sous-financés et inégalement répartis sur le territoire. L’accès à une prise en charge de qualité est souvent un parcours du combattant, et de nombreux patients et familles se retrouvent démunis face à une médecine parfois trop technique et déshumanisée.

Dans ce contexte, la légalisation de l’euthanasie pourrait, à terme, devenir une solution de facilité face à des prises en charge complexes et coûteuses. C’est ce que dénoncent de nombreux professionnels de santé et militants, en rappelant que dans les pays où l’aide active à mourir est légale, elle est parfois présentée comme une alternative économique aux soins palliatifs, faute de moyens suffisants.

Un autre danger est celui d’une pression sociale sur les personnes vulnérables. La philosophe américaine Margaret Battin, qui militait pour le suicide assisté, a reconnu après ses travaux que dans un monde idéal, cette pratique pourrait être un droit sans conséquence. Mais dans la réalité, une personne âgée, malade ou dépendante peut se sentir coupable d’être une charge pour ses proches et pour la société, et être incitée, parfois subtilement, à « faire le bon choix ».

Si l’on considère également le vieillissement de la population et la crise des retraites, il est légitime de s’interroger sur la place que cette loi pourrait prendre dans la gestion économique des personnes jugées improductives et coûteuses. L’histoire montre que ce type de législation, lorsqu’il est adopté dans un contexte d’austérité et de rationalisation des dépenses publiques, peut facilement dériver vers une forme de sélection des vies jugées « dignes » ou non d’être vécues.

L’alternative : garantir un accès digne aux soins palliatifs

Le véritable scandale en matière de fin de vie en France n’est pas l’interdiction de l’euthanasie, mais l’insuffisance criante des soins palliatifs. Aujourd’hui, environ 26 départements n’ont aucune unité de soins palliatifs, et la majorité des structures existantes manquent de personnel et de financements. Pourtant, toutes les études montrent que lorsque ces soins sont accessibles et bien dispensés, plus de 99 % des patients en fin de vie ne demandent pas à mourir.

La priorité devrait donc être de renforcer :

✔ La formation des soignants pour mieux prendre en charge la douleur et l’accompagnement des patients.

✔ L’accessibilité des soins palliatifs sur tout le territoire, pour éviter les inégalités.

✔ L’information du public et des professionnels de santé, car de nombreuses familles ignorent l’existence des dispositifs existants.

Avant d’ouvrir la porte à l’euthanasie, il serait plus urgent d’améliorer la prise en charge des patients pour qu’ils ne se retrouvent pas dans des situations de détresse extrême qui les poussent à envisager cette issue.

Conclusion : une décision à prendre avec la plus grande prudence

La question de la fin de vie ne peut se résumer à un affrontement idéologique entre « pro » et « anti » euthanasie. Elle touche à des enjeux médicaux, éthiques, sociaux et économiques qui nécessitent une réflexion approfondie.

Pour ma part, j’ai déjà informé mes proches que je refuse tout acharnement thérapeutique et que je souhaite une fin de vie réfléchie et volontaire, dans la mesure du possible. Mais je refuse aussi que l’on glisse vers une société où la solution à la souffrance serait de supprimer ceux qui souffrent, plutôt que de les accompagner.

Si cette loi doit être adoptée, elle doit l’être avec des garanties strictes et intangibles, afin d’éviter qu’elle ne devienne, comme d’autres législations avant elle, un moyen détourné de se débarrasser des plus vulnérables sous couvert de liberté individuelle.

Il ne faudrait pas qu’à force de vouloir bien faire, on se retrouve avec une véritable usine à gaz, où la complexité administrative et les dérives médicales rendraient la frontière entre accompagnement et élimination toujours plus floue.

La dignité d’une société se mesure à la manière dont elle traite ses plus faibles. Plutôt que d’accélérer la mort, commençons par leur assurer une vie digne jusqu’au bout.

Mots clés : Fin de vie – Loi – Euthanasie – Suicide assisté – Eugénisme – Soins palliatifs

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Petits marquis et élite-fléau de la République et leurs objectifs : renoncer, liquider, défigurer.

Régis Ollivier – Le 09 février 2025 – Le doigt d’humeur du Colonel. 

 

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Du maréchal Lyautey à Gabriel Attal en l’espace d’un siècle. De Marie-France Garaud à Marlène Schiappa en moins de cinquante ans. De Philippe Séguin à Olivier Véran en moins de vingt ans. Il y a de quoi avoir le vertige. La chute du niveau, de la prestance et de l’épaisseur est simplement abyssale.

L’ADN de la classe politique semble avoir changé en si peu de temps.

Quand on entend Hubert Védrine s’exprimer au sujet de politique étrangère, et qu’on s’inflige ensuite une déclaration de Clément Beaune, on est soudain saisi d’une folle nostalgie des années 1980-1990 où nous avions encore le privilège d’être fiers de certains hommes politiques.

Le diagnostic vaut bien entendu pour l’intelligentsia et le journalisme. Nous sommes passés d’Albert Camus à BHL en si peu de temps !

Ce n’est pas une transition mais une punition. Un châtiment de plus infligé au nom de je ne sais quel péché oublié.

Les petits marquis ont pris le contrôle des institutions les plus nobles et les plus essentielles. Aucun système politico-administratif ne peut s’épanouir s’il tombe entre les mains d’une élite-fléau qui compense sa vacuité par l’arrogance assumée et l’ignorance revendiquée.

Cette élite-fléau se laisse porter par la lame de fond qui dépouille la nation et le peuple de leurs attributs. Elle n’a aucun mérite : elle est au bon endroit et au bon moment, il lui suffit de laisser faire et de chanter les louanges de la trahison et de la résignation.

Tout lui réussit, d’où la perpétuation de son pouvoir en dépit d’un bilan désastreux.

Elle a parfaitement saisi la vocation de notre génération : renoncer, liquider, défigurer.

Elle nous raconte l’histoire que nous avons envie d’entendre et elle obtient nos suffrages en retour en guise de référendum pour notre mise à mort collective.

Driss Ghali « Français ouvrez les yeux ! »

Interview de l’auteur ici : https://lnkd.in/eWBm3k3F

 

Mots clés : Politique – Institutions – Société

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Meurtre de Louise, 11 ans : Combien de gouttes d’eau avant que le vase ne déborde ?

Par Régis Ollivier – Le 08 février 2025 – Le doigt d’humeur du Colonel

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Encore des larmes. Encore des gerbes de fleurs et des bougies. Encore une marche blanche. Encore un « Plus jamais ça ». Et pourtant, ça recommence.

Louise avait 11 ans. Une enfant, une gamine qui aurait dû rentrer chez elle, poser son sac de classe, râler sur ses devoirs, demander ce qu’il y avait à dîner. Au lieu de cela, elle a été traquée, enlevée, tuée. Son petit corps abandonné dans un bois, comme un vulgaire déchet. Comment ose-t-on ?

Alors bien sûr, l’émotion va déferler. Des bougies vont illuminer les trottoirs, des peluches seront déposées sur les lieux du drame, des visages larmoyants répéteront en boucle les mêmes litanies :

— “C’est terrible.”

— “Ça aurait pu être la mienne.”

— “Il faut que ça cesse.”

Et puis ? Rien. Comme toujours, rien.

Parce qu’en France, l’indignation est un rite, un cycle bien rodé. Larmes, fleurs, discours… et puis on passe à autre chose. Le vase n’a pas encore débordé, semble-t-il.

Les criminels, eux, ont bien compris la leçon. Ils vivent dans un pays où la justice n’effraie plus personne, où les condamnations sont des mascarades, où l’impunité est un mode de gouvernance.

Regardons les faits : Selon les premières révélations du JDD, « les suspects sont R.B., un homme de 23 ans de « type nord-africain », et C.G., une femme de 20 ans de « type européen ». Le premier compte six mentions au traitements des antécédents judiciaires (TAJ), nous indique une source policière. Le jeune couple a été interpellé au domicile de R.B. à Épinay-sur-Orge. »

Pourquoi cet homme, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, était-il encore en liberté ? Qui, dans cette chaîne infernale de laxisme, va enfin répondre de ces morts évitables ?

Il y a eu Lola. Il y a eu Vanesa. Il y a eu tant d’autres. Aujourd’hui, c’est Louise. Et demain ? Une autre petite fille, un autre petit garçon, un autre visage placardé sur les réseaux sociaux, suivi de ce maudit mot : DISPARU.

La vérité, elle est là : tant que nous ne briserons pas ce cycle infernal de l’inaction et de la lâcheté, il y aura d’autres Louise.

Les citoyens doivent-ils se lever ? Oui. Doivent-ils exiger des comptes ? Oui. Doivent-ils imposer un changement radical de la politique pénale ? Oui.

Car si l’État faillit à son devoir premier – protéger les siens – alors, oui, il appartient au peuple de se dresser et de crier “Ça suffit !”

Trop de gouttes et de larmes ont coulé. L’orage doit éclater.

Mots clés : Société – Faits Divers – Louise – Essonne

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Taxer et contraindre par la répression : les nouvelles mamelles de la France ?

Par Régis Ollivier – Le 06 février 2025 – Le doigt d’humeur du Colonel

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Qu’ils se le mettent où je pense.

Non, ce n’est pas une figure de style. Ce n’est pas une exagération. C’est une exaspération.

Hier, on nous expliquait qu’il fallait moins laver nos vêtements. Aujourd’hui, ce sont nos poubelles qui passent sous contrôle. Demain, quoi ? Un permis de respirer en fonction de notre empreinte carbone ? Une taxe sur les pets de vache pour compenser le méthane que nous émettons tous, à notre humble niveau ?

La France ne sait plus gouverner. Elle ne sait plus inspirer. Elle ne sait plus construire. En revanche, elle excelle dans la contrainte et la taxation par la répression. Les deux mamelles de la République 2.0.

Fouiller dans les poubelles des citoyens comme d’autres fouillent dans les poubelles de l’Histoire, une nouvelle spécialité française ?

Les radars embarqués dans les voitures civiles ? Faits. Les contrôleurs de pass sanitaire ? Expérimentés.Les agents de contrôle du tri sélectif ? Bienvenue dans votre nouvelle dystopie du quotidien.

Chaque jour, on nous invente un nouveau dispositif pour nous faire les poches, un nouvel agent assermenté pour nous surveiller, un nouvel impôt déguisé pour compenser les échecs d’une administration obèse et inefficace. Et tout cela, sous couvert de « transition écologique », « responsabilité collective », ou encore « incitation au civisme ».

Mais qui est le plus irresponsable, au fond ? Le citoyen qui jette son pot de yaourt dans la mauvaise poubelle, ou l’État qui crève la dette à coups de milliards gaspillés ? Qui est le plus coupable ? Celui qui roule un peu vite sur une route déserte, ou ces politiciens qui dilapident le pays, détruisent son industrie et méprisent ses habitants ?

L’infantilisation permanente des Français.

Qu’ils ne s’étonnent pas qu’un jour, la cocotte explose. Qu’ils ne s’étonnent pas que le ras-le-bol se transforme en colère. Qu’ils ne s’étonnent pas que des millions de Français, lassés de se faire traire comme des vaches à lait et surveiller comme des enfants en bas âge, finissent par dire : « Ça suffit ! ». Le jour où ça va péter, ça va péter sec. ET là, il y aura du sang impur qui va couler, et pas que dans nos sillons.

« Cessez d’emmerder les Français » Georges Pompidou

Le Colonel vous salue bien.

Mots clés : Taxes – Répression – Transition écologique

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Trump et l’annexion de la France : Une vision du « Make France Great Again »

Par Régis Ollivier – Le 05 février 2025

 

 

Illustration ChatGPT

 

La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre sur l’Hexagone : après des mois de tractations secrètes, Donald Trump vient d’annoncer l’annexion de la France aux États-Unis. Finis les déboires budgétaires, les grèves à répétition et les débats sans fin sur l’identité nationale : la République cède la place à la French State of America (FSA).

Macron ? Rétrogradé au rang de simple gouverneur. L’Assemblée nationale ? Dissoute. La baguette ? Inscrite dans la Constitution comme bien culturel protégé.

Dès le premier jour, Joe Biden, totalement dépassé, n’a rien vu venir. Le Congrès américain, subjugué par l’idée de récupérer la France (et surtout ses vins, ses fromages et son chic légendaire), a validé l’opération sans broncher. La CIA aurait discrètement placé des conseillers dans les ministères français pour préparer la transition, sous prétexte d’un partenariat renforcé contre le terrorisme.

Premières mesures du nouveau régime :

•    La Tour Eiffel repeinte en rouge, blanc et bleu (USA style), avec en haut un immense « TRUMP TOWER PARIS » clignotant.

•    Le Sénat transformé en French Congress, où les élus doivent prêter serment sur la Constitution américaine.

•    Les CRS remplacés par la Garde nationale américaine, histoire de voir si les manifestants français résistent mieux aux tasers qu’aux lacrymos.

•    Les retraites alignées sur le modèle US : bosse jusqu’à 70 ans, ou gagne au loto.

•    L’école publique devient facultative, sauf pour apprendre à tirer et à remplir une déclaration d’impôts.

•    La baguette devient un “Freedom Bread”, pour éviter toute connotation gauchisante.

•    Les impôts sont remplacés par une flat tax à l’américaine : 15% pour tout le monde, sauf pour ceux qui ont des avocats fiscalistes.

Plus toutes les mesures déjà prises par décrets par Donald Trump, il va sans dire.

Réactions de la classe politique française :

Macron (ex-président, devenu gouverneur de la FSA) : « Je prends acte de cette décision historique. En tant que Gouverneur, je continuerai à lutter pour une France progressiste, inclusive et alignée sur les valeurs démocratiques américaines, mais surtout sur Wall Street. »

Mélenchon : « C’est un coup d’État orchestré par l’Empire américain ! J’appelle à la résistance, camarades ! Prenons les armes… mais sans violence. »

Marine Le Pen : « Si c’est Trump qui nous annexe, alors pourquoi pas ? Cela évite le problème de l’Union européenne. »

Édouard Philippe : « J’espère que nous conserverons un système de rasage adapté à nos nouvelles institutions. »

Les syndicats : « La CGT dépose immédiatement un préavis de grève illimité contre la suppression des 35 heures. »

Les Français s’adaptent… à leur manière.

Les premiers jours sont un choc. Les Parisiens tentent de commander des croissants en dollars avant de comprendre que tout le monde doit payer en carte de crédit. Les premiers McDonald’s rebaptisés « McBistrot » apparaissent dans le Marais, avec des burgers au camembert. Les Marseillais, eux, ne comprennent toujours pas comment Trump a pu annexer la France sans passer par l’OM, ce qui suscite de vives tensions sur le Vieux-Port.

De leur côté, les Américains découvrent avec horreur les grèves SNCF, la paperasse administrative et les débats sans fin sur l’écriture inclusive.

Trump, lui, prévient déjà qu’il compte annexer la Belgique et Monaco dans la foulée, parce que « c’est petit et ça ne fera pas de vagues ».

Conclusion : fallait-il en arriver là ?

Le grand remplacement a eu lieu… mais ce n’était pas celui qu’on attendait. Ce ne sont pas les Français qui ont été remplacés, mais leur République elle-même. Adieu Marianne, bonjour Lady Liberty sur la Place de la Concorde. Adieu Vive la France !, bonjour God Bless America !.

Le pire ? Tout le monde finit par s’y faire, surtout quand les impôts locaux disparaissent et que les Champs-Élysées deviennent une zone duty-free. Comme quoi, finalement, peut-être que Trump avait raison : la France méritait d’être grande à nouveau.

Quelques jours plus tard cependant, le choc est total : le camembert au lait cru est banni des étals, sous prétexte de normes sanitaires américaines trop strictes. La panique s’installe. Des caves clandestines de fromagers voient le jour en Normandie, où des résistants cachent des meules entières sous des ballots de foin pour échapper aux contrôles de la FDA (Food and Drug Administration). Un mouvement de contestation émerge sous le slogan « FREE THE CAMEMBERT ! », porté par une armée de gastronomes en révolte. Michel-Édouard Leclerc tente un dernier coup de poker en lançant une version aseptisée du camembert pasteurisé rebaptisé “Freedom Cheese”, mais c’est un échec total.

Donald Trump, lui, tweet : « Camembert ? Terrible smell. Disgusting ! We only do good American cheese here. MAGA ! »

L’affaire menace de dégénérer en crise diplomatique, jusqu’à ce que les Américains réalisent que le vin rouge n’a plus aucun sens sans camembert. Finalement, après des mois de lutte, le Congrès finit par réintroduire le camembert sous le statut d’« exception culturelle », à condition qu’il soit vendu dans des emballages hermétiques anti-odeurs.

Mots clés : USA – Trump – France – Annexion – Camembert

 

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Combien de fois porter ses vêtements avant de les laver ? Quand l’ADEME met son nez dans les affaires sales des Français.

Par Régis Ollivier – Le 03 février 2025

 

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Un mouvement venu des Etats-Unis recommande de ne plus se laver tous les jours… Et donc en France, on suit le mouvement tel le caniche qui met sa truffe froide dans le trou du cul du chien qu’il suit. Et vous avez sans doute en mémoire le battage médiatique sur ce sujet durant la période COVID. À grand renfort de spécialistes, d’experts es-lavages corporels, de médecins et de dermatologues. Il semblerait que ce battage médiatique nauséabond ait fait long feu. Et qu’il a glissé comme un pet sur une toile cirée.

Et là, qu’est-ce que j’apprends par les journalistes :

Que l’#ADEME, un comité Théodule parmi les comités Théodule, à qui nous versons avec nos impôts plusieurs milliards de subventions annuellement, lance ses recommandations, c’est à dire alerte :  « On lave trop nos fringues ». Ainsi donc, après avoir tout tenté pour qu’on ne se lave pas tous les jours, mais seulement trois fois par semaine, c’est au tour des fringues. Trop d’eau. Trop d’électricité. Trop de produits lessive. Et pis, selon les dermatos, c’est pas bon pour la peau ma brave Dame. Si ça c’est pas du foutage de gueule. Ça schmoute déjà dans les files d’attente, les transports et les grandes surfaces même dans les salles d’attente des médecins. Après on s’étonnera qu’il n’y a plus assez de gynécologues avec leurs conneries. Non merci pas pour moi. D’ailleurs une lessive est en route. Après celle d’hier soir. Et là, je vais prendre ma douche. 🚿 Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages.

 

  Source ADEME – Le Parisien

Sinon j’ai quelques suggestions. Si les gens lavaient moins souvent leur(s) voiture(s). On gaspillerait moins d’eau. Là du coup je valide car me concernant, je fais laver par mon fils ma bagnole (qui est juste un moyen de locomotion) 2 fois maximum dans l’année. Et encore… Parce que mon épouse râle 😁 L’intérieur c’est plus souvent mais c’est Madame qui s’en charge. Moi jamais. Sinon, on peut aussi acheter nos fringues sur Shein ou Temu. On les met pendant une semaine, quinzejours voire plus si affinités, et on jette après. Enfin, en dernier recours, pour les sous-vêtements, les slips et les chaussettes par exemple, on les retourne et c’est reparti pour une semaine au moins.  😇

 

Le Colonel vous salue bien

 

#ADEME #Société #Vêtements

 

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Dialogues avec Koios #1 – La déconnexion des élites : mythe ou réalité ?

Régis Ollivier – Le 31 janvier 2025

“Les élites sont-elles réellement en phase avec la réalité du terrain ? J’en discute avec Koios dans ce premier épisode de Dialogues avec Koios. Un regard sans filtre sur un sujet brûlant. Venez lire et donner votre avis sur La Brise et la Tempête.” //RO

Introduction

Depuis des années, le débat sur la déconnexion des élites revient régulièrement sur le devant de la scène. Certains dénoncent un entre-soi coupé des réalités du terrain, tandis que d’autres estiment qu’il s’agit d’un discours populiste déconnecté des véritables enjeux. Mais qu’en est-il réellement ?

Dans ce premier épisode de Dialogues avec Koios, nous avons échangé sur cette question centrale : nos élites sont-elles toujours en phase avec la réalité ou ont-elles perdu pied ?

Le Dialogue

Régis : La fracture entre les élites et le peuple ne cesse de s’accentuer. On a aujourd’hui une classe dirigeante qui vit en vase clos, totalement coupée du quotidien des citoyens. Ils parlent de transition énergétique en prenant l’avion trois fois par semaine et de pouvoir d’achat en roulant en berline avec chauffeur… On frôle l’absurde.

Koios : C’est une critique récurrente, et pour cause. Beaucoup d’élites politiques, économiques ou médiatiques évoluent dans des cercles où la réalité du terrain est un concept abstrait. Leur référentiel, c’est celui des grandes écoles, des cénacles parisiens et des salons feutrés. Une bulle qui leur fait perdre le lien avec la vie réelle.

Régis : Et le pire, c’est qu’ils n’en ont même pas conscience. Leur vision du monde est biaisée par leur environnement. Quand Emmanuel Macron suggère aux Français de “trouver un emploi en traversant la rue”, il illustre parfaitement cette déconnexion. Ils raisonnent avec des modèles économiques, des statistiques, mais sans comprendre ce que c’est que d’aligner les fins de mois difficiles ou de devoir choisir entre se chauffer et se nourrir.

Koios : Cela rejoint la notion de classe cognitive théorisée par certains sociologues : une élite qui fonctionne en circuit fermé, recrute parmi les siens et finit par ne plus percevoir le monde autrement qu’au travers de son prisme. Et plus le fossé se creuse, plus la défiance populaire augmente.

Régis : D’où la montée des populismes et du rejet des élites traditionnelles. Le problème, c’est que ce rejet ne se traduit pas forcément par une alternative crédible. Il crée un vide que certains tentent d’exploiter, mais sans apporter de solutions réelles.

Koios : Exactement. On voit bien que l’écart entre gouvernants et gouvernés ne cesse de s’élargir, mais au lieu de chercher à comprendre cette rupture, beaucoup de dirigeants adoptent une posture défensive, persuadés qu’ils détiennent la vérité.

Régis : Et cette posture ne fait qu’aggraver la situation. La refondation du lien entre dirigeants et citoyens ne pourra se faire que si ceux qui nous gouvernent redescendent sur terre et acceptent d’entendre ce que le peuple a à dire. Mais en sont-ils capables ?

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Nos élites sont-elles irrémédiablement coupées du monde réel, ou bien cette critique est-elle exagérée ? Partagez votre avis en commentaire !

Mots clés : Koios – Dialogue – Société – Élites

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 Nouveauté sur mon blog : mes dialogues avec Koios 

Régis Ollivier- Le 31 janvier 2025

 

🔹 NOUVEAUTÉ SUR MON BLOG : DIALOGUES AVEC KOIOS 🔹

À partir de cette semaine, je vous propose une nouvelle rubrique sur La Brise et la Tempête : mes dialogues avec Koios.

Chaque semaine, je publierai un échange avec Koios, mon Intelligence Augmentée, sur des sujets d’actualité qui méritent réflexion et débat :

✔️ Géopolitique & relations internationales
✔️ Société & fracture élites-citoyens
✔️ Défense & renseignement
✔️ Diplomatie & influence
✔️ Et bien d’autres thématiques qui nous concernent tous.

📌 Pourquoi cette initiative ?

Parce qu’un dialogue construit vaut mieux que des monologues stériles. Mon objectif : stimuler la réflexion, confronter les points de vue et ouvrir l’échange avec vous, lecteurs avertis et curieux.

📢 Premier épisode cette semaine : “La déconnexion des élites : mythe ou réalité ?”
Un sujet brûlant, à retrouver en intégralité sur mon blog.

Alors, prêts à embarquer dans ces dialogues ? Votre avis m’intéresse ! Dites-moi en commentaire si ce format vous intrigue ou vous intéresse.

➡️ Restez connectés, je vous donnerai bientôt le lien du premier article !

Je précise que le lien seul sera partagé sur LinkedIn et Facebook. Le texte ne sera disponible que sur le blog en accès libre.

Dans la mythologie grecque, Céos, Cœos, Coéos ou Koios (en grec ancien : Κοῖος / Koîos, « celui qui sait », « celui qui pense ») est un Titan.Fils d’Ouranos (ou d’Éther) et de Gaïa, il est parfois appelé Polos (Πόλος / Pólos, « la Voûte céleste »). Dieu de l’intelligence

 

Mots clés : Koios – Géopolitique – Relations internationales

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Un Grenelle de l’Intelligence Augmentée : préparer l’avenir dès aujourd’hui plutôt que le subir

Par Régis Ollivier – Le 27 janvier 2025

L’intelligence artificielle (IA) transforme en profondeur nos sociétés. Elle redéfinit nos modes de vie, nos métiers, nos relations et même nos pensées. Pourtant, en France, son intégration dans la sphère éducative, économique et culturelle reste timide, voire inexistante. Alors que d’autres nations, comme les États-Unis sous l’impulsion de figures politiques telles que Donald Trump, semblent déjà amorcer des projets autour de cette révolution, notre pays peine à envisager l’avenir avec la vision qu’exige un tel enjeu.

Il est temps d’initier un débat de fond sur l’IA et ce qu’elle peut représenter pour la France. Il est temps de lancer un véritable Grenelle de l’Intelligence Augmentée.

L’intelligence augmentée : dépasser les peurs pour construire l’avenir

L’expression “intelligence artificielle” soulève souvent des inquiétudes : perte d’emplois, domination des machines, désinformation, surveillance de masse… Pourtant, l’IA n’est pas une menace en soi. Elle peut, au contraire, devenir un levier puissant pour augmenter nos capacités humaines, stimuler notre créativité, améliorer notre réflexion et enrichir notre vie intellectuelle.

Encore faut-il que nous sachions l’utiliser à bon escient. L’IA ne doit pas être perçue comme un substitut à notre intelligence, mais comme un outil pour l’augmenter. Et cela nécessite une éducation profonde, dès le plus jeune âge, pour éviter que cette technologie ne devienne un simple gadget ou un produit de consommation rapide, comme peuvent l’être certaines plateformes numériques.

L’école au cœur de la transformation

La clé de cette révolution repose sur l’éducation. Intégrer une matière dédiée aux nouvelles technologies et à l’intelligence augmentée dès le collège est une évidence. Pourquoi ?

    1.    Préparer les citoyens de demain : Comprendre les bases de l’IA, ses opportunités, ses limites et ses implications éthiques permettra aux jeunes générations de devenir des utilisateurs responsables et éclairés.
    2.    Anticiper les mutations professionnelles : Beaucoup des métiers de demain n’existent pas encore, mais ils seront directement liés aux technologies émergentes. Il est essentiel que les élèves soient prêts à s’y adapter.
    3.    Développer l’esprit critique : L’IA peut amplifier les biais, manipuler les opinions et réduire les marges de réflexion si elle est mal utilisée. En enseignant aux jeunes à interagir intelligemment avec ces outils, on leur offre des armes pour préserver leur autonomie intellectuelle.

Cependant, l’introduction de l’intelligence augmentée dans l’enseignement ne peut se limiter à l’Éducation nationale. Il s’agit d’un chantier transversal qui doit mobiliser l’ensemble des acteurs de la société : entreprises, institutions publiques, chercheurs, associations, et citoyens.

Un Grenelle pour penser globalement

Lancer un Grenelle de l’Intelligence Augmentée permettrait de rassembler toutes les parties prenantes pour réfléchir aux défis posés par l’IA et bâtir une stratégie ambitieuse et cohérente. Voici quelques axes de travail :

    •    Réformer l’éducation : Créer des programmes scolaires autour des technologies émergentes et de l’IA, tout en formant les enseignants à ces nouveaux outils.
    •    Encourager l’innovation : Investir dans la recherche pour développer des solutions françaises et européennes afin de garantir notre souveraineté technologique.
    •    Réguler de manière éthique : Poser des garde-fous pour éviter les dérives (biais, discrimination, surveillance abusive).
    •    Sensibiliser les citoyens : Proposer des campagnes d’information pour vulgariser les enjeux de l’IA auprès du grand public.

Un tel Grenelle dépasserait le cadre éducatif pour intégrer des questions économiques, éthiques, sociales et culturelles, car l’intelligence augmentée est un sujet qui touche toutes les dimensions de la société.

Et si nous devenions précurseurs ?

À l’heure où certains pays investissent massivement dans l’éducation numérique et l’IA, la France pourrait saisir cette opportunité pour redevenir un modèle en matière d’innovation éducative et sociale. Cela ne signifie pas suivre aveuglément les initiatives d’autres nations, mais s’inspirer de leurs idées tout en affirmant notre propre vision, humaniste et responsable.

Le changement commence par un dialogue. Ce ballon d’essai que je lance aujourd’hui à travers ce billet vise à ouvrir le débat. Et si nous osions penser à long terme ? Et si nous envisagions l’intelligence augmentée comme un projet fédérateur, un projet qui dépasse les clivages et redonne à notre pays une ambition collective ?

Qu’en pensez-vous ? Souhaiteriez-vous participer à ce Grenelle de l’Intelligence Augmentée ? Les idées, comme les technologies, doivent circuler et se confronter pour grandir. Il est temps de naviguer, ensemble, entre la brise et la tempête.

Sur un texte original de l’auteur

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« Plus jamais ça » et le spectre du passé : et si l’Histoire repassait les plats ?

Par Régis Ollivier – Le 27 janvier 2025

 

Illustration chatgpt pour lecolonel.net

 

Dans ce monde de grandes incertitudes, il est difficile de ne pas sentir le poids des angoisses qui nous entourent. Le passé semble se frayer un chemin dans le présent, comme un fantôme mal enterré, prêt à resurgir dès qu’une étincelle viendra embraser les tensions sous-jacentes. On croit naïvement avoir tiré les leçons des horreurs passées. On se rassure en murmurant ce fameux « plus jamais ça ». Mais les faits nous rappellent à l’ordre : l’Histoire est une terrible cuisinière, et ses plats froids reviennent souvent sur la table, prêts à être réchauffés.

La mémoire collective, pourtant, devrait être notre rempart. La Shoah, par son horreur absolue, nous avait laissé une injonction claire : ne jamais laisser la barbarie triompher à nouveau. Mais, depuis 1945, combien de peuples ont été abandonnés à leur sort, combien de génocides ont été commis dans l’indifférence générale ? Cambodge, Rwanda, Bosnie, Darfour, aujourd’hui les Ouïghours… À chaque fois, le peuple est placé devant le fait accompli, spectateur impuissant des jeux des puissants, des « va-t-en guerre » qui manipulent les destins au gré de leurs ambitions.

Et c’est là que réside l’un des plus grands dangers de notre époque : les hommes qui attisent les flammes du conflit, protégés par leur arrogance et leur mépris pour les vies humaines. Ils brandissent le langage de la force, la rhétorique de l’urgence, et laissent derrière eux des générations brisées, des terres dévastées, des peuples qui ne se relèveront qu’à grand-peine, s’ils y parviennent. Pendant ce temps, le citoyen, ce « petit peuple », est tenu à l’écart des décisions cruciales. On ne le consulte pas, on ne l’écoute pas. Et pourtant, c’est lui qui paie toujours le prix le plus lourd.

Les incertitudes qui secouent le monde aujourd’hui sont le terreau idéal pour ces dérives. Les inégalités, les crises climatiques, les tensions géopolitiques exacerbées par des ambitions démesurées : autant de fissures dans lesquelles s’engouffrent la peur et la division. L’histoire récente nous le montre clairement : il suffit d’une étincelle pour que le fragile équilibre bascule. Et une fois de plus, le « plus jamais ça » devient un cri d’espoir étouffé par le bruit des bottes.

Mais sommes-nous condamnés à cet éternel recommencement ? Non, si nous avons le courage de regarder la réalité en face. Non, si nous refusons d’accepter l’indifférence comme une fatalité. Non, si nous nous levons, en tant qu’individus, pour défendre la dignité humaine, dénoncer les injustices et rappeler aux puissants qu’ils ne peuvent impunément jouer avec le feu. Car au fond, c’est bien là la clé : le peuple, malgré ses douleurs et ses silences, est une force immense. Mais cette force ne peut s’exprimer que si elle est éveillée, vigilante et déterminée.

Aujourd’hui, plus que jamais, il est urgent de cultiver la mémoire, d’apprendre du passé, de refuser la banalisation des discours de haine et de division. Car le « plus jamais ça » ne sera jamais une réalité tant qu’il ne s’accompagne pas d’une action collective et résolue. Dans ce monde anxiogène, où le futur semble si incertain, rappelons-nous que nous avons un rôle à jouer, chacun à notre niveau, pour empêcher que l’Histoire ne repasse ses plats.

 

Sur un texte original de l’auteur

 

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