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Je ne suis ni Top 5, ni Top 1000. Je suis hors catégorie. Mais certainement pas hors sol.

Illustration lecolonel.net

Régis Ollivier – Le 12 mai 2025

Je ne suis pas un classement. Pas un algorithme, un homme, pas un produit labellisé 2025. Dans cette époque fascinée par les podiums et les médailles virtuelles, certains se battent pour être au Top du Top de je-ne-sais-quoi. À croire que sans étiquette LinkedIn ou Tik Tok millésimée, vous n’existez pas. Eh bien non. Je ne suis ni Top 5, ni Top 1000. Je suis hors catégorie. Mais certainement pas hors sol. Je ne suis pas un produit du mois, une success story formatée ou un algorithme bien classé. Je suis un parcours. Une histoire. Une densité. Je suis un homme debout, façonné par 43 années de service, dont 25 dans l’ombre, au service de la France**. On ne me range pas dans une case. On ne m’attribue pas une note. Je ne suis pas un chiffre, je suis une voix. On m’apprécie ou on me déteste. Au moins c’est clair. On me bloque ou on me suit, « au gré de mes humeurs ». Alors non, je ne cours pas après les likes. Je ne quémande pas de validation numérique. Et très rarement je clique sur « se connecter ». Là où les demandes sont très nombreuses. Je trace ma route, enraciné dans le réel, les convictions vissées au corps et le regard tourné vers l’essentiel : la vérité, la transmission, l’honneur. « Le Colonel » n’est pas un influenceur. Il ne vend rien. Il influence. C’est différent. En attendant de vous accueillir dans mon réseau, je vous salue bien.

Le Colonel vous salue bien

** Sauf lorsque des journalistes peu scrupuleux vous jettent en pâture à leurs lecteurs pour faire le buzz. Ce fut mon cas.

Société

16 rue Cadet : quand le diable m’a ouvert la porte

Régis Ollivier – Le 11 mai 2025

Illustration lecolonel.net

Je ne me souviens plus du jour exact. Mais je n’oublierai jamais la rue. Rue Cadet.
Le nom résonne encore comme une alerte intérieure. Une dissonance. Une angoisse. J’étais alors en poste auprès de l’Ambassade de France à Djibouti. Ce jour-là, j’étais convié à cet adresse non pas pour un rite initiatique, mais pour ce que l’on appelle pudiquement une « visite du château » du Grand Orient de France. Un déjeuner copieux, servi avec courtoisie, offert par un influent ami djiboutien. Avec, en coulisses, un espoir non dissimulé : que je rejoigne cette obédience maçonnique. Que je sois un des leurs. Mais, dès les premières minutes de découverte de ce lieu, j’ai ressenti une oppression. Une étrangeté. Quelque chose de sourd, de dissonant, presque satanique. J’ai flippé. Oui, vraiment flippé. Pas physiquement. Intérieurement. Comme si une part obscure m’enveloppait. Mon ressenti était trop fort. Alors, j’ai dit non. Poliment, fermement, définitivement. Je n’ai jamais cédé au chant des sirènes de la franc-maçonnerie. Ni à cette loge, ni à aucune autre. Moi, on ne m’enferme pas. Je suis né libre. Je mourrai libre. J’ai néanmoins constaté qu’au fil des ans, bon nombre de mes camarades de promotion qui ont jadis accepté de devenir Franc-Maçon ont grimpé. Vite. Haut. Très haut. Professionnellement. Financièrement. Mais je n’ai aucun regret.

Le Colonel vous salue bien.

Armées

Faut-il vraiment se préparer à la guerre ? Oui. Et surtout arrêter de jouer les Bisounours.

Illustration chatgpt pour lecolonel.net

2025. On feint encore de croire à la paix universelle pendant que le monde s’embrase par plaques tectoniques. L’Ukraine, le Proche-Orient, Taïwan, l’Afrique, l’Arctique… La guerre est déjà là, partout, sourde ou bruyante. Seuls les naïfs ou les aveugles peuvent encore penser que la France vivra éternellement sous cloche.

Alors faut-il vraiment se préparer à la guerre ? Objection Votre Honneur! Question mal posée. La vraie question est : pourquoi ne sommes-nous pas déjà prêts ?

On défile le 14 juillet, on cause “réserve citoyenne”, on repeint des mirages en bleu-blanc-rouge et on applaudit nos soldats à la télé. Mais la vérité, c’est que le pays n’est ni militairement prêt, ni mentalement armé. On s’indigne d’un missile nucléaire polonais virtuel, mais on n’a pas construit un seul abri civil depuis De Gaulle. On pleure sur les morts d’hier, sans vouloir envisager les vivants de demain. Et attention, se préparer à la guerre, ce n’est pas vouloir la guerre. C’est éviter de la subir. La stratégie, ce n’est pas tendre la joue gauche quand on a déjà pris un drone sur la droite. C’est prévoir. Former. Produire. Expliquer. Et oui, mobiliser. Mais que fait-on en France ? On attend. On prie. On fait grève. On légifère sur l’euthanasie. On subventionne des débats citoyens sur le genre pendant qu’un continent entier bascule dans le chaos. On supprime les budgets militaires, on brade notre souveraineté à Bruxelles, on fantasme sur la “paix par le droit” alors que le droit ne vaut rien sans la force qui le soutient.

Alors faut-il vraiment se préparer à la guerre ?
Oui. Mille fois oui. Ou alors, qu’on ne vienne pas pleurer le jour où il sera trop tard.

Le Colonel vous salue bien