Politique

Les Fulgurances du Colonel — Épisode du jour : “La France n’a pas besoin d’un gestionnaire, mais d’un démolisseur”

Régis Ollivier – Le 23 mars 2025

Capture d’écran

Soyons clairs : il y a des moments dans l’Histoire où un pays ne peut plus se contenter d’un petit chef d’atelier qui arrange les boulons et repeint les murs. Ce qu’il lui faut, c’est un démolisseur. Quelqu’un qui ne passe pas son temps à arrondir les angles, mais qui renverse la table, jette la vaisselle par la fenêtre et déclare : « On repart de zéro. »

L’Amérique a eu Trump, brut de décoffrage, sans vernis ni faux-semblants. Vulgaire ? Peut-être. Incontrôlable ? Souvent. Mais il avait ce que beaucoup n’ont plus : le courage de déplaire, de bousculer, de faire le ménage à coups de pied dans la porte.

La France, elle, continue de s’enliser dans des palabres stériles, de vouloir dégraisser le mammouth à la petite cuillère, de jongler avec des rustines sur un pneu crevé. Ce qu’il lui faut, c’est un président qui ne s’embarrasse pas du qu’en-dira-t-on. Un homme capable de vider le marigot, d’assécher la mare aux crocodiles, et d’envoyer paître les carriéristes de la politique à papa.

Un homme qui ne confond pas autorité avec politesse de salon. Un chef qui ne consulte pas des panels d’experts avant de décider qu’il est temps de faire tomber la maison pour reconstruire quelque chose de sain. En bref : un nettoyeur d’écuries d’Augias, pas un cireur de bottes.

Je vous laisse deviner pourquoi ce profil-là me parle.

#LesFulgurancesDuColonel #USA #Trump #France #Politique

Politique

Dominique de Villepin se rêve en de Gaulle… Et si on laissait enfin le général dormir en paix ?

Régis Ollivier – Le 21 mars 2025

Décidément, le général de Gaulle est devenu l’argument facile de ceux qui, en panne d’inspiration ou de stature, cherchent désespérément à crédibiliser leur posture politique. On le sort du « placard » à chaque campagne, à chaque discours, à chaque élection. Un soupçon de gaullisme par-ci, une pincée de résistance par-là. On saupoudre, on assaisonne, on arrange à toutes les sauces.

Dernier en date à s’auto-proclamer héritier du général : Dominique de Villepin. Rien que ça ! Qu’un homme aussi raffiné dans l’art oratoire s’égare à rêver tout haut d’être le nouveau de Gaulle prête à sourire, ou à pleurer, c’est selon. Soyons sérieux : il ne suffit pas d’avoir un costume sombre, quelques envolées lyriques et de brandir une France libre en carton-pâte pour incarner la grandeur d’un homme qui, lui, avait su taire ses ambitions personnelles au profit du pays.

Comme l’a si justement souligné un jeune de la génération 1982 dans l’un de mes récents échanges, je cite « il est pour le moins désolant que des figures politiques du XXIᵉ siècle s’accrochent encore au mythe d’un homme disparu depuis plus de cinquante ans. Surtout dans un monde qui file à 1000 km/h, où tout change, où de nouvelles figures devraient émerger pour porter l’étendard national. » Fin de citation

Car que révèle vraiment cette manie maladive de se réclamer du général ? Un vide sidéral. Un aveu d’impuissance. Une incapacité à proposer un projet neuf, audacieux, enraciné dans les réalités d’aujourd’hui. Ce réflexe révèle surtout une France qui n’a, depuis de Gaulle, trouvé personne capable d’incarner avec sincérité, force et abnégation l’âme du pays.

À 72 ans, je le dis avec d’autant plus de lucidité : je pèse toujours mes mots lorsque je fais référence au général. J’ai trop vu son nom galvaudé, récupéré, tordu, utilisé à contre-emploi. Il est temps, grand temps, qu’on le laisse reposer en paix. Le général n’a pas besoin qu’on parle pour lui. Ce qu’il avait à dire, il l’a dit, avec une clarté et une fermeté que bien peu peuvent prétendre égaler.

Le respect dû aux grands hommes passe aussi par le silence.

#DominiqueDeVillepin #GénéralDeGaulle #Politique

Retrouvez ce texte et de nombreux autres en version non lissée sur le blog lecolonel.net

Politique

Les Fulgurances du Colonel #2 – Élites recyclées… de Villepin, l’éternel velléitaire

Régis Ollivier – Le 13 mars 2025

 

 

Dominique de Villepin qui refait surface pour 2027, de Villepin à tire-larigot, c’est le retour du serpent de mer, un énième come-back d’un homme qui a toujours fui l’épreuve du suffrage universel.

Dominique de Villepin dit s’emmerder dans son immense appartement de l’avenue Foch, alors il a décidé, lui aussi, d’emmerder les Français. Comment ? En se positionnant pour la présidentielle 2027. Encore un qui croit que l’Élysée est une annexe du Quai d’Orsay.

•    Il a toujours reculé face aux élections.

•    Son parcours est celui d’un homme de cabinet, pas d’un leader élu.

•    Pourquoi diable voudrait-on de lui aujourd’hui ?

Il y a ceux qui parlent, et ceux qui agissent. De Villepin a toujours préféré les envolées lyriques aux vraies batailles. Il rêve d’être de Gaulle, mais il n’a jamais eu la trempe de Pompidou. De Villepin, c’est du vent.

➡️ Et vous, voyez-vous en lui un sauveur ou juste un énième illusionniste ?

#Les_Fulgurances_du_Colonel #Politique #Présidentielle2027 #Dominique_de_Villepin