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La théorie du cheval mort

Par le Prof. Dr. Rachid Boutti – Président de la Chaire UNESCO

La théorie du cheval mort
À mettre en relief la photo du cheval mort
sur les murs des salles de réunion pour inspirer davantage …

Il existe une sagesse transmise de génération en génération par une tribu des Indiens d’Amérique du Dakota :
« Lorsque tu découvres que tu montes un cheval mort, la meilleure stratégie est de descendre. »

Cependant, certaines organisations et institutions adoptent souvent des techniques et des stratégies différentes, qu’elles considèrent comme les meilleures pour gérer leur cheval mort, telles que :

– Acheter un fouet plus puissant pour le chef.
– Changer le cavalier qui monte le cheval mort.
– Menacer le cheval mort de le licencier.
– Nommer une commission pour étudier la situation
du cheval mort.
– Visiter d’autres organisations pour comprendre
comment elles montent leurs chevaux morts.
– Abaisser les critères d’évaluation des chevaux morts.
– Reclasser le cheval mort en affirmant qu’il est vivant,
mais qu’il a des défis de mobilité.
– Engager des cavaliers étrangers pour monter
le cheval mort.
– Créer un esprit de compétition entre le cheval mort
et un groupe d’autres chevaux morts pour améliorer
sa performance.
– Élaborer un plan de développement et de formation
pour le cheval mort.
– Restructurer les critères de productivité pour
améliorer l’efficacité du cheval mort.
– Se vanter que le cheval mort permet de réduire
les coûts puisqu’il n’a pas besoin d’être nourri,
contrairement aux autres chevaux qui
nécessitent des dépenses alimentaires.
– Revoir les attentes en matière de performance
pour les chevaux afin de les adapter.

Prof. Dr. Rachid Boutti
Président de la Chaire UNESCO
Développement Durable
Versus Afrique

https://www.linkedin.com/in/pr-dr-boutti-rachid-3239039

Le doigt d'humeur du Colonel

La France moribonde : l’agonie d’un pays livré aux charognards

Par Régis Ollivier – Le 04 janvier 2025

Je regarde mon pays, notre pays, et ce que je vois me révolte. Une nation autrefois fière, rayonnante, qui aujourd’hui s’effondre sous le poids de sa propre indolence. La France n’avance plus ; elle titube. Pire, elle ne gère même plus les affaires courantes, ces maigres restes qui suffisent à peine à maintenir l’illusion d’un État fonctionnel. Tout le monde le sait, tout le monde le sent : la corde va casser. Ce n’est plus qu’une question de temps.

Et pourtant, que font ceux qui nous dirigent, ceux qui nous représentent, et même nous autres citoyens ? Ils s’acharnent à gratter les ultimes miettes d’un pays à l’agonie, comme des charognards sur une bête mourante. Aucun sursaut, aucun honneur, aucune volonté de sauver ce qui pourrait encore l’être. Chacun se replie sur soi, se rassasie de ses propres intérêts, laissant la carcasse de la France à nu, à la merci des prédateurs extérieurs qui déjà s’approchent.

Mais parfois, la misère la plus criante ne se trouve même plus sous nos yeux, mais bien au-delà de l’horizon. Il suffit de regarder vers Mayotte, ce confetti de la République où la France montre son visage le plus indifférent. Une île rasée, abandonnée, où les corbeaux survolent l’ile sur le dos pour ne pas voir la misère en dessous. Là-bas, le délitement de l’État est total. La sécurité ? Une chimère. L’éducation ? Une honte. Les infrastructures ? Déjà en ruines. Et que fait la République ? Elle fait de la com à grand renfort de ministres et sous-ministres, dont Manuel Valls que l’on a extirpé de son cul-de-basse fosse, et une autre, elle aussi ex-premier ministre, totalement hilare et indigne de ses fonctions de représentation de la République ? De fait la République elle détourne les yeux. Mais Mayotte, c’est la France. Une France oubliée, une France méprisée, mais une France tout de même. Et pourtant, qui s’en soucie ? Pas ceux qui arrachent les derniers morceaux, trop occupés à s’entre-déchirer pour voir ce bout de territoire sombrer corps et âme. J’en entends qui osent évoquer « le trou du cul de la France » parlant de Mayotte.

Je ne peux m’empêcher d’être envahi par une colère sourde, une colère froide. Comment en sommes-nous arrivés là ? Où est passé cet esprit de grandeur, ce sens du collectif, cette capacité à se relever des pires abîmes ? Nous avons connu des tempêtes bien plus terribles dans notre histoire, mais cette fois, c’est différent. Cette fois, nous ne sommes plus unis, plus animés par cette flamme sacrée qui fait d’une nation un peuple.

Il ne s’agit pas seulement des élites, bien qu’elles portent une lourde responsabilité. Nous aussi, citoyens, avons cédé à la facilité, à l’indifférence, à ce fatalisme pernicieux qui nous fait accepter l’inacceptable. À force de détourner le regard, de nombrilisme, de tout relativiser, nous sommes devenus complices de cet effondrement.

Mais je refuse de m’y résoudre. Je refuse d’assister passivement à ce spectacle macabre. Je ne veux pas que la France devienne ce champ de ruines où seuls les vautours prospèrent. Il est encore temps d’agir. De nous redresser. De refonder. Pas de “renaissance”, pas de “renouveau” : ces mots sont creux, galvaudés, usés jusqu’à la corde. Non, il nous faut oser la refondation. Casser les vieux schémas, abandonner les illusions, reconstruire à partir de ce que nous sommes, et non plus de ce que nous prétendons être. Car actuellement, nous ne sommes que l’ombre de nous-mêmes.

Mais pour cela, il faut du courage. Celui de regarder la vérité en face, si douloureuse soit-elle. Celui de renoncer à nos petits conforts, de croissance effrénée, pour viser plus haut, plus loin. Celui de croire encore, envers et contre tout, qu’un avenir est possible.

À vous qui lisez ces lignes, je pose cette question : serez-vous de ceux qui continuent à picorer les restes ? Ou de ceux qui se lèveront pour sauver ce qui peut encore l’être ?

La France est à genoux. Mais elle peut se relever. Si nous le voulons. Si nous l’osons.

Alors je suis tenté de dire « Osons bordel. Osons! »

Politique

Vœux 2025 : un message de résilience et d’espoir

Vœux 2025 : Un Message de Résilience et d’Espoir

Chers lecteurs et amis fidèles,

Alors que nous nous apprêtons à tourner la page de cette année, je tiens à vous adresser mes meilleurs vœux pour 2025. Cette transition est l’occasion de réfléchir sur les cycles de la vie, les défis qu’elle nous impose et les forces qu’ils révèlent en nous.

Cette année, je souhaite placer nos échanges sous l’égide de cette réflexion :

« Les temps difficiles créent des hommes forts. Les hommes forts créent les périodes de paix. Les périodes de paix créent les hommes faibles. Les hommes faibles créent les temps difficiles. »

En ces temps tourmentés, nous sommes nombreux à ressentir le poids des incertitudes. Pourtant, il est essentiel de ne pas céder au découragement. Les épreuves que nous traversons, aussi rudes soient-elles, portent en elles les germes d’un renouveau. Ce sont elles qui forgent la résilience, cette capacité à se relever, à se surpasser, et à construire un avenir plus stable et plus serein.

2025 sera ce que nous déciderons d’en faire. Ensemble, avec courage et lucidité, nous pouvons tracer un chemin fait de solidarité, d’audace et de clairvoyance. Je vous invite à cultiver cette force intérieure qui nous anime tous, même lorsque les vents contraires soufflent.

Que cette nouvelle année vous apporte l’énergie de bâtir, la sagesse de réfléchir et la sérénité d’apprécier chaque moment. Souvenez-vous : après la tempête, vient toujours le calme.

Avec toute ma gratitude et mon amitié,

Régis Ollivier

“Naviguer entre sérénité et turbulences : un autre regard sur le monde.”

Citation de Régis Ollivier

Un autre regard sur le monde par Régis Ollivier

Une belle plume au service de nos valeurs

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