America First And Fuck You. What Did You Expect… //RO
Alors que certains hôpitaux français ne tiennent qu’avec trois jours de stocks de médicaments, notamment d’anesthésiques cruciaux pour traiter les patients en réanimation, les USA seraient en train de mettre la main dessus à coups de milliards de dollars selon Patrick Pelloux, invité des Grandes Gueules ce mercredi.
La suspension in extremis de l’agression de l’Iran par les Etats-Unis, jeudi 20 juin, soulève un certain nombre de questions quant à la stabilité de la paix dans le monde, mais aussi au renversement de rapports de force.
En juin il était évident que les Etats-Unis cherchaient des soutiens pour attaquer l’Iran. Les grossières accusations envers l’Iran pour les attaques contre des pétroliers dans le golfe d’Oman les 12 mai et 13 juin n’ayant pas suffi à convaincre les pays européens qui refusent de laisser tomber eux aussi l’Accord de Vienne, une encore plus grossière tentative a eu lieu au moyen d’un vidéogramme ridicule d’imprécision, qu’aucun pays sérieux n’aurait osé présenter comme « preuve », recevable en droit international, d’un casus belli prétendument commis par son ennemi. Accessoirement le moindre chef d’Etat ou de gouvernement européen comprend bien que l’Iran n’a aucun intérêt à fermer le détroit d’Ormuz ou à détouner les clients de la région, tandis que les Etats-Unis ont toujours eu intérêt aux tensions qui font monter le cours du pétrole (et donc la demande de dollars) et renforcent leur alliance avec les pays arabes.
Par Le Figaro avec Reuters – Mis à jour le 21/06/2019 à 11:45
Escalade verbale. Actes de guerre. Ballet diplomatique. Nous sommes bel et bien dans une situation de guerre qui ne dit pas encore son nom. Décidément, il n’y a rien à attendre des leaders américains et surtout pas la paix dans le monde. War is Money isnt’it ? //RO
Donald Trump a fait parvenir dans la nuit un message aux autorités iraniennes pour les informer de l’imminence d’une attaque tout en leur faisant part de sa volonté de dialogue, ont déclaré vendredi des sources gouvernementales iraniennes. Le New York Times rapportait plus tôt que le président américain avait approuvé une opération militaire devant cibler vendredi des installations iraniennes avant de se raviser et d’annuler ces frappes au dernier moment.