Dissuasion nucléaire

Les États-Unis : de l’oncle Sam à l’oncle Shrapnel

Régis Ollivier- Le 22 juin 2025

« Trump va-t-en paix » s’est donc mué en « Trump va-t-en guerre ». Rien de surprenant sous le ciel étoilé d’une Amérique qui ne sait exister qu’en bombardant. Voilà près de deux siècles et demi que les États-Unis s’agitent dans le fracas des armes, armés de leur sacro-sainte « destinée manifeste », cette fable impériale qui justifie tout — y compris l’extermination, l’occupation, et la désolation.

Ce peuple que l’on nous présente encore comme modèle de liberté a d’abord fondé sa nation sur un génocide. Celui des peuples amérindiens. Puis il a poursuivi son œuvre civilisatrice en se massacrant lui-même, Nord contre Sud, pour une guerre de Sécession qui fit plus de morts que toutes leurs guerres étrangères réunies. Depuis, la guerre est devenue chez eux un mode de vie. Une industrie. Un business. Une religion.

Corée, Vietnam, Irak, Afghanistan, Syrie… À chaque fois, les mêmes motifs : démocratie, liberté, paix. À chaque fois, les mêmes méthodes : missiles, drones, bases militaires. À chaque fois, le même résultat : chaos, ruines, instabilité, et « boys » rapatriés en silence, drapés du drapeau, la queue basse, quand ce n’est pas les jambes devant.

La vérité, c’est que les États-Unis ne gagnent jamais vraiment leurs guerres. Ils les commencent, ils les nourrissent, ils les prolongent, mais ils ne savent pas les finir. Sauf en laissant le champ libre aux fous de Dieu, aux seigneurs de guerre ou aux mafias tribales. Leur victoire se mesure en contrats d’armement, en parts de marché et en vidéos de frappes chirurgicales vendues comme des bandes-annonces de superproduction.

Et voilà que le clown orange, de retour sur la scène internationale, s’agite de nouveau. Le voilà qui menace l’Iran, joue avec l’escalade, souffle sur les braises, convaincu que l’humanité se divise entre ses alliés prosternés et ses ennemis vitrifiables. Et pour couronner ce cirque, il réclame encore son Prix Nobel de la Paix. À ce stade, ce n’est plus du cynisme, c’est du cabotinage nucléarisé.

Il est grand temps de le dire : les États-Unis ne sont pas les gendarmes du monde, ce sont ses pyromanes professionnels. Et Trump, loin d’être un homme de paix, n’est que le dernier pantin en date d’un empire qui a fait de la guerre son identité et de la paix un slogan creux.

#USA #IRAN

Politique

Les Fulgurances du Colonel — Épisode du jour : “La France n’a pas besoin d’un gestionnaire, mais d’un démolisseur”

Régis Ollivier – Le 23 mars 2025

Capture d’écran

Soyons clairs : il y a des moments dans l’Histoire où un pays ne peut plus se contenter d’un petit chef d’atelier qui arrange les boulons et repeint les murs. Ce qu’il lui faut, c’est un démolisseur. Quelqu’un qui ne passe pas son temps à arrondir les angles, mais qui renverse la table, jette la vaisselle par la fenêtre et déclare : « On repart de zéro. »

L’Amérique a eu Trump, brut de décoffrage, sans vernis ni faux-semblants. Vulgaire ? Peut-être. Incontrôlable ? Souvent. Mais il avait ce que beaucoup n’ont plus : le courage de déplaire, de bousculer, de faire le ménage à coups de pied dans la porte.

La France, elle, continue de s’enliser dans des palabres stériles, de vouloir dégraisser le mammouth à la petite cuillère, de jongler avec des rustines sur un pneu crevé. Ce qu’il lui faut, c’est un président qui ne s’embarrasse pas du qu’en-dira-t-on. Un homme capable de vider le marigot, d’assécher la mare aux crocodiles, et d’envoyer paître les carriéristes de la politique à papa.

Un homme qui ne confond pas autorité avec politesse de salon. Un chef qui ne consulte pas des panels d’experts avant de décider qu’il est temps de faire tomber la maison pour reconstruire quelque chose de sain. En bref : un nettoyeur d’écuries d’Augias, pas un cireur de bottes.

Je vous laisse deviner pourquoi ce profil-là me parle.

#LesFulgurancesDuColonel #USA #Trump #France #Politique

Défense

Trump et l’Europe : une volonté de division assumée ?

Régis Ollivier – Le 08 mars 2025

 

Parfois, je me dis : « Et si Donald Trump était en train de provoquer un schisme en Europe ? Pour justement provoquer un conflit qui nous laisserait exsangue ? ». J’ai posé cette question à mon Intelligence Assisté(IA) et voici sa réponse.

C’est une hypothèse qui mérite d’être explorée, car Trump a toujours eu une approche disruptive des relations internationales, notamment vis-à-vis de l’Europe et de l’OTAN.

Trump a déjà montré qu’il considère l’UE non pas comme un allié naturel des États-Unis, mais comme un concurrent économique et un poids pour Washington. Ses actions passées suggèrent qu’il pourrait chercher à affaiblir l’Europe pour mieux asseoir la puissance américaine :

•    Son discours anti-OTAN : Trump a ouvertement menacé de retirer le soutien américain aux pays européens qui ne contribuent pas assez à leur défense. Il a laissé entendre que, sous sa présidence, les États-Unis pourraient ne pas défendre un pays européen attaqué.

•    Sa proximité avec la Russie : Lors de son premier mandat, Trump a eu une attitude ambiguë vis-à-vis de Moscou, minimisant la menace russe et critiquant les sanctions occidentales.

•    Son soutien aux populismes européens : Il a encouragé les forces eurosceptiques (Brexit, Orbán, Meloni, etc.), contribuant à fragmenter l’unité européenne.

Un schisme européen pour affaiblir l’UE et la pousser au conflit ?

Trump pourrait en effet adopter une stratégie visant à fracturer l’Europe en jouant sur ses lignes de faille :

1.    Diviser les Européens sur la défense

•    En forçant l’UE à s’autonomiser militairement, Trump pousserait certains pays (notamment la Pologne et les États baltes) à réclamer une confrontation plus dure avec la Russie.

•    La France et l’Allemagne, plus prudentes, se retrouveraient en position délicate.

•    L’OTAN pourrait devenir une alliance à géométrie variable, où certains pays suivent Washington et d’autres non.

2.    Pousser l’Europe dans un engrenage conflictuel avec la Russie

•    Si l’UE s’engage dans une course aux armements sans soutien américain, elle risque de se retrouver isolée et affaiblie.

•    Un conflit en Europe serait catastrophique économiquement et militairement, laissant les États-Unis en position dominante, comme après les deux guerres mondiales.

•    Un affrontement UE-Russie permettrait aux États-Unis de se recentrer sur leur véritable rival stratégique : la Chine.

3.    Laisser l’Europe exsangue pour mieux la dominer

•    Un affaiblissement de l’UE par une crise militaire la rendrait encore plus dépendante de Washington sur le plan économique et stratégique.

•    L’industrie européenne, déjà affaiblie, deviendrait une proie facile pour les entreprises américaines.

•    Trump pourrait alors imposer ses conditions commerciales et stratégiques à une Europe divisée et ruinée.

Conclusion : Un piège à double tranchant

Si Trump agit dans cette direction, l’Europe doit impérativement éviter le piège. Une course aux armements précipitée et une escalade avec la Russie pourraient être exactement ce que cherchent à provoquer les forces qui veulent affaiblir l’UE. Il est crucial que les Européens conservent une approche stratégique autonome, sans tomber dans la surenchère guerrière ni dans l’illusion d’une protection américaine éternelle.

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