Actualités

Les Fulgurances du Colonel – CGT : Confédération Générale du Tout-pour-moi

Régis Ollivier – Le 21 avril 2025

Illustration lecolonel.net

Énième préavis de grève de la CGT pour le pont du 8 mai : En lieu et place de ceux qui la ferment, j’ouvre ma gueule — pas pour pleurnicher, mais pour rappeler que pendant que certains font grève, d’autres tiennent la ligne.

Encore un pont, encore un préavis. La CGT tire plus souvent le frein que les trains ne partent. Le mot “négociation” a depuis longtemps été remplacé par “prise d’otages”. En poussant le bouchon un peu loin, comme le fait Maurice, on pourrait parler d’actions dérivées du terrorisme. Du terrorisme syndical comme il existe désormais du terrorisme écologique. Mais attention, c’est pour “l’intérêt général”… des leurs. Ils menacent quand ça part en vacances, ils menacent quand ça bosse, ils menacent quand ça respire. À ce niveau de récurrence, ce n’est plus du syndicalisme, c’est du théâtre d’ombres avec des millions d’usagers en figurants involontaires. Et pendant que le pays rame, eux tournent leur grande roue du prétexte. Pile : une prime. Face : une autre prime. Et si jamais tout va bien ? Bingo : prime de bonne conduite. À force de se croire les héros de la lutte, ils en deviennent les caricatures. Il est temps d’arrêter de “dégraisser ce mammouth” : il faut lui retirer la télécommande.

#CGT #Grèves #Otages #TerrorismeSyndical

Société

Prime à la mort : quand l’État récompense les bons gestes

Régis Ollivier – Le 20 avril 2025

Trop vieux, trop chers ? Et si mourir devenait un acte citoyen ?

Illustration lecolonel.net

Ils appellent ça « aide à mourir ». Le mot est doux. Presque chaleureux. Mais ne vous y trompez pas : derrière cette formule compassionnelle, se dessine un projet autrement plus froid — une gestion comptable de la fin de vie, déguisée en progrès humaniste.

En parallèle, les retraites sont désindexées, les réductions fiscales des anciens rabotées, et les EHPAD deviennent des clubs privés inaccessibles à 80 % des Français. Bref, à moins de 2 000 € par mois, pas question de vieillir, encore moins de dépendre. Et si vous êtes veuf, isolé, ou malade ? Tant pis. Il fallait naître riche.

Mais nos élites pensent à tout.

Plutôt que d’assumer l’indignité nationale de notre système gérontologique, elles préfèrent nous tendre la main… vers la sortie. L’euthanasie devient alors la variable d’ajustement d’un État surendetté. Et pourquoi pas, au nom de l’équité sociale, une prime à la mort versée aux familles les plus modestes ? Un dernier petit geste de l’administration, version “MaPrimeRénov”, pour celles et ceux qui ont eu le bon goût de mourir proprement, dans un centre labellisé.

On imagine déjà le formulaire :
« Madame, Monsieur, votre proche a choisi de mourir dans la dignité. Vous pouvez prétendre à une aide forfaitaire plafonnée selon votre quotient familial. Cette aide n’est pas cumulable avec le RSA. »

L’État providence est mort. Vive l’État funèbre.

Et dans quelques années, qui sait ? Un crédit d’impôt pour incitation à l’abstention de soins. Un label “décès responsable”. Ou une carte de fidélité pour les familles nombreuses : trois euthanasies, une crémation offerte.

La mort, comme la vie, devient une ligne budgétaire. Une variable d’ajustement.

Politique

Les Fulgurances du Colonel – Bernard Arnault, c’est de la dynamite !

Régis Ollivier – Le 20 avril 2025

Illustration lecolonel.net

Pendant que la France s’enlise dans ses petites querelles de clocher, Bernard Arnault trace sa route. Froid, précis, méthodique. Il ne joue pas avec les règles, il les écrit. Pas besoin de costard trois-pièces à l’Assemblée quand on peut dîner avec Xi Jinping ou Biden. Son empire ? Un rouleau compresseur. Son silence ? Une gifle à la Macronie. Il incarne le vrai pouvoir : celui qui n’a pas besoin de s’expliquer. Pendant que les ministres tweetent, lui achète le monde. Alors non, Bernard Arnault ne fait pas de politique. Il fait bien mieux : il fait l’Histoire. À sa façon. À ses conditions. En toute discrétion. Et ça, oui… c’est de la dynamite.

#BernardArnault #Politique