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Conférence de Munich sur la sécurité: les Européens actent la nécessité d’une défense commune
RFI – Le 17 février 2024
La présidente de la Commission européenne est à Munich pour la grand-messe annuelle de la sécurité. Ursula von der Leyen demande que l’UE pousse les feux sous les projets de défense commune, elle parle d’un commissaire spécialisé, de stratégies industrielles, d’interopérabilité d’armements.
Depuis la réunion de l’Otan jeudi, les Européens ont enfin acté la nécessité d’une défense commune. Elle doit pouvoir compléter les forces américaines, voire les remplacer après les menaces de Donald Trump qui ne veut plus défendre certains alliés. La prise de conscience n’est pas nouvelle, mais l’idée est désormais au premier plan.
Ursula von der Leyen a déjà fait savoir que l’idée d’un portefeuille de commissaire européen à la défense avait ses faveurs et elle veut aussi des emplois de qualité en Europe dans l’industrie de la défense. Elle propose également de lancer de nouveaux programmes d’armements basés sur la réussite des programmes de munitions.
La Commission européenne présentera une proposition de stratégie industrielle de défense dans trois semaines, a-t-elle précisé. La proposition vise à augmenter les dépenses de défense, à « dépenser mieux » avec des achats et des accords conjoints afin de fournir des prévisions à l’industrie et une meilleure interopérabilité entre les forces armées européennes, selon la présidente.
Ouverture d’un bureau à Kiev en matière de défense
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Éclats et traumatismes sonores : les nouvelles grenades du maintien de l’ordre
Maxime Sirvins – 15 février 2024 – Politis
On se souviendra que les manifestations des Gilets Jaunes ont été violemment et sauvagement réprimées par les forces de l’ordre, dans le cadre des ordres donnés par l’Intérieur et leur hiérarchie. Tellement féroce qu’aujourd’hui encore, à part les agriculteurs au volant de leurs énormes engins, plus aucun Français ne se risque à manifester. Ni oubli, ni pardon. //RO
INFO POLITIS. Les forces de l’ordre vont bientôt être dotées de nouvelles grenades, dont deux au rayon des « assourdissantes ». Leur intensité sonore est susceptible de provoquer de graves séquelles. De plus, certaines projetteraient des fragments vulnérants. Politis a mis la main sur des informations exclusives… et inquiétantes !
Début novembre, Politis dévoilait en exclusivité le résultat de la dernière commande de grenades de l’État, pour plus de 78 millions d’euros, la plus importante depuis plus de dix ans. En y regardant de plus près, plusieurs de ces grenades de maintien de l’ordre sont encore inconnues.
Dix-huit millions d’euros de grenades assourdissantes
Au milieu de cet achat, on trouve des « grenades à main à effet sonore », le lot n°7. Apparues en 2022, ces armes, classées comme « matériel de guerre », produisent un très fort effet assourdissant. Deux entreprises vont se les partager, et c’est Rivolier qui en remporte la plus grande partie. L’entreprise importe des armes de maintien de l’ordre via sa branche « sécurité-défense ». Mais aucune information n’est disponible sur cette arme.
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Régis Ollivier Lieutenant-colonel (TDM-ER). 43 ans d’armée dont 25 années au sein de la DGSE est sur LinkedIn et sur XTwitter https://twitter.com/regis_ollivier
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REPORTAGE. « Pas parce qu’on est en treillis qu’on est inaccessibles » : alors que des milliers de soldats manquent à l’appel, l’armée française mise sur les réseaux sociaux pour recruter
Par Sandrine Etoa-Andegue – Édité par France Info – Radio France
L’armée française peine à recruter : en 2023, il a manqué plus de 2 000 soldats. Alors le plus gros recruteur du pays use de stratégies pour attirer de nouveaux jeunes.
Alors qu’Emmanuel Macron prône le réarmement de la société française, des milliers de soldats manquent à l’appel, notamment dans l’armée de Terre. Pour la première fois en dix ans, en 2023, il a manqué environ 2 500 soldats au plus gros recruteur français. C’est le chef d’état-major lui-même qui a tiré la sonnette d’alarme, en automne dernier.
L’armée de Terre par exemple – en gros 120 000 personnes – doit recruter chaque année entre 15 000 et 16 000 soldats. L’an dernier a été compliqué, reconnaît le général Bruno Louisfer, sous-directeur du pôle recrutement jeunesse de l’armée de Terre : « On a eu un premier semestre très difficile à l’instar de beaucoup de recruteurs, qu’ils soient du privé ou du public. Et puis un deuxième semestre beaucoup plus satisfaisant. Mais le retard pris au premier semestre ne nous a pas permis d’atteindre nos objectifs en 2023. »
Régis Ollivier Lieutenant-colonel (TDM-ER). 43 ans d’armée dont 25 années au sein de la DGSE est sur LinkedIn