Nous n’avons pas eu la guerre, mais nous avons eu le déshonneur. Merci Ursula.
Face à Trump, l’Europe s’est couchée. Pas un frémissement de dignité. La présidente de la Commission, censée incarner la voix des 27, s’est présentée sans colonne vertébrale, sans levier, sans boussole. Un spectacle affligeant de docilité institutionnelle.
Pendant que Londres négocie ferme, Bruxelles tremble. Elle abdique son pouvoir commercial – pourtant son domaine réservé – avant même d’avoir tenté le moindre rapport de force.
Ce naufrage n’est pas un incident diplomatique. C’est le symptôme d’une Europe qui ne peut pas exister autrement. Elle ne veut pas exister autrement que comme un marché ouvert aux vents dominants.
L’Europe-puissance ? Un slogan creux pour eurocrates en mal d’épopée.
Nous voilà, encore une fois, spectateurs d’une reddition volontaire. Après le déclin économique, après le recul stratégique, voilà le déshonneur diplomatique.
Et maintenant, Madame Von Der Leyen ? Jusqu’où faudra-t-il nous abaisser ? Il faut que l’on comprenne que l’Europe-puissance est un mirage. Ce mirage est entretenu par des illusionnistes en costume Armani.
Et demain ? Sans sursaut des peuples, il ne restera plus rien à sauver, pas même l’illusion.
Il fut un temps – pas si lointain – où l’on saluait le travail d’une vie. Où l’on respectait l’homme ou la femme usé(e) par les années de service, qui prenait enfin un repos bien mérité.
Ce temps est révolu.
Bienvenue dans la France de 2025, celle où le retraité est devenu l’ennemi intérieur. Le bouc émissaire parfait. Trop vieux pour être productif, trop nombreux pour rester ignorés, trop coûteux pour les technocrates comptables de Bercy. Et surtout… trop vivants.
On le traque. On le tond. On l’isole. On l’asphyxie fiscalement. Et demain – qui sait ? – on l’accompagnera « en douceur » vers la sortie, sous prétexte de dignité.
On appelle ça le suicide assisté, mais c’est déjà presque une euthanasie budgétaire.
Vache à lait, poule aux œufs d’or… puis cible mouvante
Le retraité cumule tous les torts. Il a cotisé. Il a économisé. Il a parfois hérité d’un petit patrimoine. Il a eu le malheur de ne pas crever avant 75 ans. Et surtout – comble de l’insolence – il vote encore.
Mais plus pour longtemps.
Derrière le masque froid de la réforme fiscale, c’est une mécanique d’écrasement qui s’installe. Sous couvert de « justice sociale », on supprime l’abattement de 10 % sur les pensions. On le remplace par une déduction fixe de 2 000 €.
Résultat ? Des centaines de milliers de retraités verront leur impôt bondir, discrètement. En catimini.
Prenons M. Martin, retraité de la classe moyenne avec 3 000 € de pension mensuelle. Son impôt grimpera de 16,6 %, d’un trait de plume, pour une simple ligne modifiée dans la déclaration.
Et ce n’est qu’un début.
Le retraité : variable d’ajustement budgétaire
Il faut bien combler les trous béants laissés par l’incurie gouvernementale, l’immigration incontrôlée, l’État-providence à crédit, et l’insatiable boulimie fiscale d’un pays en pleine décadence.
Les jeunes sont déjà à l’agonie. Les classes moyennes sont laminées. Il ne reste plus qu’eux : les vieux.
Les vieux cons. Les boomers, comme on les appelle désormais, avec ce terme méprisant.
Ces derniers bastions de la stabilité. Ces gêneurs qui osent se souvenir d’une époque où la France tenait encore debout.
Alors on les sacrifie.
On ponctionne leur pension. On fiscalise leur héritage. On surtaxe leur logement – jugé « trop grand » par une administration devenue inquisitrice. On sabote leurs niches fiscales.
Et bientôt, on les accompagnera poliment vers la mort médicalisée pour réduire les coûts. Par ici la sortie.
C’est le dernier pan de la pyramide des âges qu’on dynamite méthodiquement.
Et le pire ? Ils ne disent presque rien.
Parce que le retraité est digne. Il a été élevé dans l’effort, le silence, la retenue. Il n’a pas appris à pleurnicher sur TikTok ni à bloquer des ronds-points pour cinq centimes. Il encaisse. Il serre les dents. Il fait les comptes.
Il continue d’aider financièrement les parents encore vivants – putain de vieux !, diraient certains –, les enfants, les petits-enfants. Il tient la maison debout quand l’État, lui, s’effondre.
Pourtant, il suffirait d’un frisson. D’un murmure. D’une révolte discrète mais déterminée…
Pour que cette majorité silencieuse rappelle à la France qu’on ne piétine pas impunément ceux qui l’ont bâtie.
Le Colonel « Pour La France » vous salue bien.
Pour ne rien manquer des Turbulences, abonnez-vous à la newsletter https://www.linkedin.com/newsletters/7306731694957494273/ et au blog lecolonel.net, pour des versions sans censure ni auto-censure.
Pour aller plus loin :
« Un retraité dont la pension dépasse un certain seuil paiera plus d’impôt en 2026, avec la fin de l’avantage fiscal. Le gouvernement prévoit de remplacer l’abattement forfaitaire de 10 % par une déduction fixe. Qui seront les retraités perdants ? » 🔗 https://droit-finances.commentcamarche.com/vie-pratique/actualite-juridique-et-financiere/5681-reduction-retraites-2000-b/
La CNDA a tranché : les Palestiniens de Gaza peuvent obtenir automatiquement le statut de réfugié. Une décision juridico- politique aux conséquences explosives, prise sans débat démocratique. La souveraineté migratoire de la France est désormais hors contrôle.
Il est des décisions juridiques qui, sous couvert de bons sentiments, déclenchent des tsunamis invisibles. Celle rendue par la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) le 11 juillet 2025 en fait partie.
Dans un silence assourdissant, cette juridiction administrative a établi que les Palestiniens de la bande de Gaza peuvent désormais bénéficier automatiquement du statut de réfugié en France, au motif que l’aide de l’UNRWA n’est plus considérée comme effective.
Cette décision est une bombe à retardement. Une hérésie juridique, une fuite en avant politique, et une capitulation migratoire.
1. Le droit d’asile vidé de son sens
Le droit d’asile a été conçu pour protéger individuellement une personne menacée de persécutions politiques, religieuses ou ethniques. Ce que vient de faire la CNDA, c’est transformer un statut individuel en droit collectif d’installation, pour une population entière, sans vérification au cas par cas. Demain, tout Gazaoui qui foule le sol français pourra se voir attribuer le statut de réfugié, sans autre justificatif que son origine géographique.
2. Un effet d’appel massif et incontrôlable
Il y a 2 millions d’habitants à Gaza. Et la mécanique est bien connue : une fois une jurisprudence établie, elle sert de référence automatique pour tous les cas similaires. Des milliers de dossiers vont affluer, traités selon cette logique administrative qui prime sur la souveraineté nationale.
3. Quand la justice administrative décide à la place du peuple
La CNDA n’est pas un tribunal populaire. Elle n’est pas élue. Elle ne rend aucun compte aux Français. Et pourtant, ses décisions s’imposent à l’Etat. Aucune autorité politique ne peut les annuler. Seul un recours en cassation — hautement technique — est possible, et encore. En clair, la France doit appliquer une décision qui engage son avenir migratoire, sans débat public, sans vote parlementaire, sans possibilité de refus.
4. Vers une perte totale de contrôle migratoire
Ce précédent est grave, dangereux et irréversible. Il crée un droit d’installation automatique pour une population étrangère. Il court-circuite la politique étrangère de la France, qui se voit imposer des conséquences migratoires d’un conflit extérieur. Il alimente la désintégration de notre souveraineté, remplacée par une technostructure idéologique et militante.
5. Un jour, il faudra rendre des comptes
Cette décision n’est pas un acte de justice. C’est un acte politique, pris en douce, par une institution déconnectée du réel. Les Français paieront les conséquences. Le pays n’a ni les moyens d’accueil, ni la volonté populaire, ni l’unité culturelle pour absorber un tel choc. Et pendant ce temps, les responsables politiques… se taisent.
Conclusion du Colonel :
On croyait avoir perdu le contrôle de nos frontières. Nous découvrons que nous avons aussi perdu le contrôle de nos lois. La CNDA décide. La France subit. Il est temps de reprendre le manche.