• Défense,  Économie

    Nouvelle tentative au Sénat pour orienter une partie du livret A vers l’industrie de la défense

    Par Guillaume Jacquot Publié le 01/03/2024 – Public Sénat

    Une proposition de loi de la majorité sénatoriale, qui sera examinée le 5 mars, prévoit de flécher une partie des fonds, collectés au titre du livret A, vers les entreprises de l’industrie de défense française. Le groupe socialiste défend, quant à lui, la création d’un livret d’épargne spécifique.

    Et de trois. Le Sénat va débattre pour la troisième fois, en moins d’un an, de l’opportunité d’allouer une fraction de l’épargne réglementée vers le financement de l’industrie de défense française, en particulier de ses petites et moyennes entreprises. Un texte porté par la majorité sénatoriale de droite et du centre (le RDSE et Renaissance figurent également dans les cosignataires) va être débattu en séance le 5 mars. Il vise à orienter une partie des ressources collectées au titre du livret A et du livet de développement durable et solidaire (LDDS) au financement des entreprises de la défense.

    Bon connaisseur de ces problématiques, l’auteur de la proposition, le sénateur LR Pascal Allizard, met en évidence depuis plusieurs années dans des rapports parlementaires, la difficulté de ce tissu d’entreprises à accéder au financement bancaire. L’industrie de la défense en France peine à attirer les capitaux nécessaires à son développement, à l’heure où les gestionnaires de fonds tiennent de plus en plus compte des critères ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance).

    Deux censures en 2023, sur la forme

    Le Sénat n’en est pas à son coup d’essai sur la question. Au moment des débats sur la loi de programmation militaire 2024-2030 en juin 2023, une large partie du Sénat avait introduit par amendement un article pour créer un « livret d’épargne souveraineté », pour doper le financement de l’industrie de défense en France. Dans un compromis avec les députés, les sénateurs se sont finalement accordés sur une mobilisation d’une partie de l’encours du livret A vers l’industrie de défense. Mais le Conseil constitutionnel avait censuré la disposition, pour un motif de procédure, puisque celle-ci n’entrait pas dans les contours de ce projet de loi.

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  • International,  Union européenne (UE)

    Londres, Berlin, Madrid… Macron contredit par ses alliés après ses propos sur l’envoi de troupes en Ukraine

    Eloïse Bartoli avec AFP – Le 27/02/2024

    « Emmanuel Macron a encore assuré « assumer » une « ambiguïté stratégique ». Moins de 24 heures après avoir lâché cette bombe diplomatique, le chef de l’État semble à présent bien isolé. Une ambiguïté stratégique ! Dans ce genre de situation, il ne peut y avoir ambiguïté, fût-elle stratégique. Surtout à ce niveau. Emmanuel Macron est lui-même une énorme ambiguïté. Il est le nouveau « Lider MaxiMoi ». //RO

    Ce mardi 27 février, des chefs d’État et de gouvernement prennent tour à tour la parole pour exprimer leurs réticences après les déclarations du président français lundi soir.

    Emmanuel Macron seul contre tous. Au lendemain de sa déclaration fracassante sur l’Ukraine à Paris, ses alliés lui opposent une fin de non-recevoir.

    À l’issue d’une réunion à l’Élysée ce lundi 26 février presque deux ans jours pour jour après le début de l’invasion russe, Emmanuel Macron a déclaré que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine ne pouvait pas « être exclu ». Le chef de l’État a reconnu qu’il n’y a « pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol ». « Mais en dynamique, rien ne doit être exclu », a-t-il continué.

    « Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre », a encore déclaré le président.

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  • International,  Monde

    Ukraine : le G7 veut faire flamber « le coût de la guerre » pour les Russes

    Par Challenges.fr – Le 25.02.2024

    Deux ans après le début l’invasion russe, le G7 a promis samedi 24 février de « faire monter le coût » de la guerre pour Moscou, alors que l’armée ukrainienne manque d’effectifs et de munitions.

    Le G7 a promis samedi 24 février de « faire monter le coût de la guerre » en Ukraine à Moscou, à l’issue d’un sommet virtuel où Volodymyr Zelensky a exhorté ses alliés à livrer leur aide militaire à « temps » à son pays affaibli à l’aube d’une troisième année de guerre.

    « Nous continuerons à faire monter le coût de la guerre russe, à baisser ses sources de revenus et empêcher ses efforts pour construire sa machine de guerre, comme le montrent les paquets de sanctions que nous avons récemment adoptés », ont affirmé les dirigeants du G7 dans un communiqué.

    Les alliés de Kiev ont aussi dénoncé l’aide apporté par Téhéran, Pékin et Pyongyang à Moscou, et promis d’« agir contre les acteurs tiers qui soutiennent matériellement la guerre de la Russie ».

    Plus tôt, le président ukrainien leur avait demandé de l’aide militaire, et vite. « Vous savez très bien ce dont nous avons besoin pour protéger notre ciel, pour renforcer notre armée terrestre, ce dont nous avons besoin pour soutenir et continuer nos réussites en mer, et vous savez parfaitement bien que nous avons besoin de cela à temps, et nous comptons sur vous », a-t-il déclaré.

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