• Conflits,  France,  Politique

    Au fou!

    Le titre, « Au fou! », qui tient en deux mots, est de la rédaction du blog. Il est suivi d’un point d’exclamation. Autrefois appelé point d’admiration. C’est selon comment on se positionne face à cette situation inédite d’un président de la République en exercice qui tape du pied et jette ses jouets à travers sa chambre parce que personne ne veut faire la guerre avec lui, contre les méchants Russes qui ont envahi la très gentille Ukraine. Un sale gamin qui mérite un bon aller-retour, ce que j’appelle le PMG pour Processus de la Main dans la Gueule, en vigueur de mon temps jadis. //RO

    Guerre en Ukraine : les oppositions « inquiètes » du discours « sans limite » que Macron leur a tenu à l’Élysée

    Par Anthony Berthelier – Le 07/03/2024 – Le HuffPost

    De Bardella à Tondelier en passant par Faure ou Ciotti, l’ensemble des dirigeants des partis d’opposition critiquent les déclarations « va-t-en-guerre » du chef de l’État.

    POLITIQUE – Manuel Bompard est ressorti de l’Élysée « avec plus d’inquiétude encore » qu’en y entrant ce jeudi 7 mars. Comme le numéro 1 des insoumis, plusieurs responsables de partis d’opposition, reçus par le chef de l’État pour aborder la guerre en Ukraine, expliquent leurs craintes face au discours offensif tenu par Emmanuel Macron.

    Selon plusieurs participants, le président de la République a effectivement expliqué aux dirigeants des partis représentés au Parlement qu’il n’y avait « aucune limite »« aucune ligne rouge » au soutien de la France à l’Ukraine dans la guerre contre la Russie.

    Lire la suite https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/guerre-en-ukraine-les-oppositions-inquietes-du-discours-sans-limite-que-macron-leur-a-tenu-a-l-elysee_230890.html

  • Éducation nationale

    Le p’tit gars, le mammouth et la Vendée

    Par Alexandre Pesey – Le 02/03/2024 – Le JDD

    « Ne pouvant lever la main en classe, (Jules) a choisi de se dresser tout entier. Jules est courageux, il est digne, il a le verbe clair. Sa route sera plus belle loin de l’ignoble sectarisme. »

    TRIBUNE. Entrepreneur et fondateur de l’Institut de formation politique (IFP), Alexandre Pesey dénonce la recrudescence du sectarisme au sein de l’Éducation nationale.

    L’Éducation nationale est décidément d’une remarquable inventivité. Toute autre institution finirait par lasser les colères. Pas elle. En janvier dernier, un lycéen se voit exclure de son établissement public (académie d’Aix-Marseille) pour avoir posé une question de nature historique à son professeur d’histoire. Il fait connaître l’affaire : trois millions de vues sur Twitter, un million sur TikTok, une considérable remontée de témoignages enseignants, et tout se passe comme s’il ne s’était rien passé. Ahurissant, mais emblématique.

    Que cette tribune emprunte donc à la fable.

    Jules est un bon gars. Application scolaire, courtoisie, belle expression. Sa mère, femme de ménage, l’élève seule. C’est aussi un adolescent attentif aux idées politiques, les siennes portant plutôt à droite, mais qui fait montre d’une certaine maturité militante. Sur les réseaux sociaux, il exprime ses positions, à bon droit, en citoyen lambda. À l’école, il s’en tient au rôle attendu, celui de l’élève.

    Alors que son cours d’histoire aborde la notion de génocide, une question lui vient. Une question légitime parce que sincère, une controverse historique et mémorielle qui trouve naturellement place dans le petit espace-temps lycéen du jour. Tout le monde s’entend pour dire que le massacre vendéen fut massif, mais s’agissait-il de réprimer la rébellion ou de procéder à l’élimination systématique de toute une population ? En un mot, était-ce un « génocide » ? À défaut d’apporter ici la réponse, on peut toutefois rappeler que Gracchus Babeuf, figure de la Révolution française, parle à cette occasion de « populicide », de « plébéicide ». On peut aussi observer que cette question éclaire la manière dont s’écrit l’Histoire, la manière dont elle se commémore et, surtout, celle dont on l’enseigne.

    Lire la suite https://www.lejdd.fr/societe/le-ptit-gars-le-mammouth-et-la-vendee-142625

  • Politique

    Un éternel adolescent?

    Par Gilles Cosson – 2 mars 2024 – Causeur

    J’ajouterai ceci : « Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence ». « Any similarities to actual person, living or dead, or actual events, is purely coincidental ». //RO

    Sous des dehors résolus, c’était un homme fragile. Dans les cérémonies militaires, il lui arrivait de prendre un air marmoréen qui n’impressionnait personne. En fait, il était perpétuellement indécis, cachant ses éternelles hésitations sous une apparence de fermeté.

    Son drame est qu’il n’avait pas confiance en lui. Et cela venait de l’enfance et peut-être plus encore de son adolescence. Là, il était tombé au pouvoir d’une femme énergique et intelligente dont il s’était épris ou plutôt qui l’avait pris sous son aile. Et depuis, il tentait tous les jours de se persuader qu’il dominait la situation. Mais il ne dominait rien du tout, même s’il s’efforçait de façon pathétique de le faire croire.

    Il occupait une position sociale déterminante, acquise au gré de circonstances qui l’avaient poussé en avant. Son ambition personnelle avait joué aussi, convaincu comme tant d’hommes que le moment était venu de s’affirmer. Mais, maintenant que le hasard l’avait hissé à un niveau auquel il n’aurait jamais dû parvenir, abandonné dans un environnement hostile, il lui restait à convaincre tous ceux qui l’avaient porté au pouvoir…

    Lire la suite https://www.causeur.fr/un-eternel-adolescent-277544