• Actualités

    À vous de décider, dans quel monde vous voulez vivre !

    ADJ (e.r) François DUBOIS – Profession Gendarme

    « Emmanuel Macron, observes-tu ce peuple qui devient de plus en plus tumultueux ? L’histoire se réécrit et les masques tombent. Dans ce moment crucial, la France se tient à la croisée des chemins. La guerre approche, mais la paix peut encore prévaloir. À vous de décider, dans quel monde vous voulez vivre, dans quel récit vous aspirez vous inscrire ».

    Françaises, Français,

    Les vents de la guerre se lèvent à l’horizon. Une guerre qui n’est pas la nôtre, basée sur des mensonges et des manipulations. Emmanuel Macron, traître belliciste, missionné par les grandes puissances financières internationales, nous entretient dans l’illusion d’un effondrement économique et social sans précédent en cas de victoire russe.

    La récession, les hausses des coûts de l’énergie et l’inflation sont pourtant à mille lieues d’être directement imputables aux actions Russes. Nos difficultés économiques actuelles sont avant tout le produit de décennies de spoliation du peuple par ses élites.

    Plus indécent encore, c’est grâce à ces actuels problèmes économiques que les puissants s’enrichissent comme jamais, tandis que les masses peinent à joindre les deux bouts.

    Une guerre contre la Russie servirait les intérêts des manipulateurs d’ombres. Les peuples, sacrifiés sur l’échiquier géopolitique, verraient leurs vies, leurs espoirs et leurs rêves dévorés par l’appétit insatiable des puissants.

    À l’époque de la guerre froide, une équation complexe s’est dessinée. Les puissances occidentales, tels des funambules au-dessus du précipice, ont choisi la prudence plutôt que l’audace. Leurs pas hésitants, guidés par une conscience aiguë du danger, les ont maintenues en équilibre précaire.

    Nul « esprit de défaite » ne les a paralysées, mais plutôt une inflexible lucidité. Car entrer en guerre ouverte avec Moscou, c’était risquer l’embrasement généralisé, la conflagration nucléaire, l’anéantissement mutuel. Les heures les plus sombres de la guerre froide ont vu les protagonistes se défier, se jauger, mais jamais franchir la ligne rouge.

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  • Société

    J’ai mordu mon maître

    Par Elsa Weiss

    C’est d’une tristesse. Mais d’une tristesse. //RO

    J’ai mordu mon maître.

    J’ai mordu mon petit maître. Je ne le voulais pas. On s’amusait beaucoup, ensemble. Il me lançait mon ballon et tirait sur la corde avec moi. Parfois, dans l’excitation du jeu, je lui pinçais les doigts en assurant ma prise sur la corde. Mais je relâchais toujours dès que je sentais sa peau tendre sous mes crocs. Il criait parfois, mais il ne m’en voulait pas, et on reprenait notre jeu.

    Le soir, nous nous roulions tous les deux sur le sol, devant cette boîte à images qui amuse tant les humains. Grand maître nous grondait parfois parce que nous faisions trop de bruit. Petit maître montait sur mon dos, et je grognais parce que je n’aimais pas trop cela. Mais je me faisais disputer et je cessais aussitôt. J’oubliais rapidement, et reprenais mes jeux avec mon petit humain.

    Quand venait le moment des repas, Grand maître montrait souvent à son petit comment reprendre ma gamelle encore pleine, pour me la redonner aussitôt. Que cela m’agaçait ! Mais je ne disais rien, car les humains ont souvent des lubies qui nous échappent, à nous les chiens. Souvent aussi, Grand maître et son petit me caressaient pendant mon repas. Quelle drôle d’idée ! Je préférais les rares fois où ils me laissaient tranquillement me remplir l’estomac.

    Le soir, j’étais souvent fatigué avant Petit maître. J’allais me coucher dans mon panier, et la plupart du temps, il me laissait tranquille. Mais il arrivait qu’il ait encore envie de jouer. Je voulais le prévenir de me laisser en paix, mais je n’avais pas le droit de grogner. Je bâillais, je me figeais, j’évitais son regard, je lui léchais les mains, j’avais parfois envie de le pincer mais je me retenais, parce que je l’aimais.

    Mais un soir, je l’ai mordu. Nous avions beaucoup joué, il y avait du monde à la maison, des adultes et des petits, qui parlaient et riaient fort. J’étais épuisé de cette journée bien remplie. J’étais allé me pelotonner dans mon panier, mais je n’arrivais pas à m’endormir avec tout ce bruit. Les petits humains passaient à côté de moi et me caressaient. Ce n’était pas le moment pour des câlins ! J’avais fini par m’assoupir et j’avais l’esprit embrumé, quand un visage s’est penché au-dessus de moi. J’ai relevé la tête brusquement et je l’ai attrapé. Je n’ai pas planté mes dents très fort, mais le sang s’est mis à couler. C’était Petit maître.

    Depuis l’incident, Grand maître semble avoir perdu toute confiance en moi. Il m’a disputé comme jamais il ne l’avait fait. Pourtant, aujourd’hui, sa main est posée sur moi pendant que l’humain en blanc me manipule. Il essaie de me parler mais les mots s’étranglent dans sa gorge. Petit maître ne nous a pas accompagnés. Les larmes coulaient sur ses joues quand nous sommes montés dans la voiture. Sans comprendre, je l’ai regardé depuis la vitre arrière du véhicule, alors que nous nous éloignions dans l’allée. Dans un coin du jardin, gisaient la corde et le ballon.

    Je suis parti doucement, sous la main de mon humain. Là où je me trouve, il y a des ballons et des cordes partout. Il y a plein de choses à manger et des odeurs alléchantes dans lesquelles se rouler. On peut aussi creuser dans les nuages autant qu’on en rêve. Parfois, je creuse tant et tant, que j’arrive à voir Petit maître ici bas. Un nouveau meilleur ami est entré dans sa vie. Mais cette fois, Grand maître veille à ce que son petit ne monte pas sur son dos, ni qu’il l’ennuie quand il dort. Il le nourrit seul, surveille leurs amusements et éloigne l’enfant quand le chien grogne.

    Le ballon et la corde dansent à nouveau au rythme de leurs jeux. Petit maître a retrouvé le sourire. Chien et enfant, unis par une amitié ancestrale. Apaisé, je m’en retourne à mon panier de nuages, et me roule en boule le nez sous la queue. Je m’endors pour une longue sieste dans le calme de l’éternité, bercé par les lointains éclats de rire de ce petit maître que j’ai tant aimé.

    Retrouvez Elsa Weiss ici http://www.elsaweisseducationcanine.com

  • Immigration

    Pierre Brochand (ex-DGSE): «Pourquoi l’immigration est l’enjeu central de notre vie publique»

    Le Dialogue texte original Le FigaroLundi 09/janvier/2023

    EXCLUSIF – Le 15 novembre, l’ancien patron des services secrets et ambassadeur a prononcé un discours sur l’immigration à l’Amicale gaulliste du Sénat. Un texte exceptionnel que Le Figaro s’est procuré. Pierre Brochand y résume tous les enjeux que fait peser une immigration incontrôlée et propose des solutions. Un discours sans langue de bois dont je vous recommande vivement la lecture intégrale. //RO

    Pierre Brochand a été directeur général de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) de 2002 à 2008, ainsi qu’ambassadeur de France, notamment, en Hongrie et en Israël. Il est intervenu lors d’un colloque de la Fondation Res Publica sur le thème: «Pour une véritable politique de l’immigration».

    Extrait choisi :

    Qui suis-je pour sonner le tocsin ?

    A priori, je n’y étais pas destiné, puisque j’ai suivi un parcours exclusivement extérieur. Mais, avec le temps, je me suis aperçu, non sans angoisse, que les dures leçons, tirées de mes expériences au-dehors, s’avéraient de plus en plus pertinentes au-dedans, dès lors que, par le jeu de l’immigration, ce « dehors » était devenu notre « dedans ».

    Quels sont ces enseignements ou ces vérités pas toujours bonnes à dire ?

    D’abord, que le réel du monde n’est ni joli, ni joyeux, et qu’il est suicidaire de l’insulter, car, tel un boomerang, il se venge au centuple. Ensuite, que, dans l’action, le pire des péchés est de prendre ses désirs pour des réalités. Que, si le pire n’est pas toujours sûr, il vaut mieux le prévoir pour le prévenir. Que les sociétés « multi » sont toutes vouées à se déchirer. Que nous ne sommes pas plus « malins » que les Libanais ou les Yougoslaves, pour faire « vivre ensemble » des gens qui ne le souhaitent pas.

    Et, enfin surtout, que, dans les relations entre groupes humains, personne ne fait de cadeaux à personne, que les conseilleurs – fussent-ils le New York Times ou SOS Méditerranée – ne sont jamais les payeurs et que, si nous ne prenons pas en charge nos intérêts vitaux, nul ne le fera à notre place.

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