Régis Ollivier – Le 31 juillet 2025
Ce que certains appellent “gouvernance moderne” n’est, en réalité, qu’une bordélisation étatiste savamment orchestrée. Ce n’est pas une crise de l’État, c’est l’État devenu lui-même une crise permanente. La bordélisation n’est plus un échec : c’est un système. //RO

« Le désordre n’est pas une erreur : c’est une stratégie. »
L’indignation monte face à des décisions administratives absurdes, provocatrices ou suicidaires. Une question s’impose : S’agit-il d’incompétence, ou d’une méthode assumée ?
Il est désormais permis de penser que le désordre n’est pas subi, mais organisé.
On croyait Macron jupitérien ; il est finalement machiavélien.
Sous ses airs de manager souriant, il a transformé l’appareil d’État en machine à broyer le commun. Non pas en réformant, mais en déformant, déracinant, déconstruisant.
L’administration ne se trompe pas : elle exécute une vision du monde. Celle d’un président qui confond progrès et provocation, Europe et dissolution, mondialisation et négation du peuple.
Derrière chaque nomination, chaque réforme, chaque provocation sociétale, il y a un fil rouge idéologique. Ce fil rouge est tissé dans les bureaux feutrés de la haute fonction publique. Il ne s’agit plus de servir la France. Il s’agit de la refaçonner contre elle-même. Cette refonte suit les dogmes d’un progressisme hors-sol. Elle est appuyée sur une immigration de masse. Un effacement des repères et une culpabilisation historique permanente l’accompagnent.
Ce que Macron nomme “disruption”, le peuple le vit comme une déflagration.
Et c’est là tout le paradoxe. Au lieu d’être le garant de la stabilité républicaine, le chef de l’État est devenu l’agent principal de son instabilité. Il gouverne par choc, par contournement, par saturation émotionnelle. Il provoque les Français pour mieux les épuiser. Il divise pour mieux régner.
L’État profond applique sa feuille de route dans l’ombre. Pendant ce temps, les oppositions s’épuisent à débattre de symptômes. Elles ne nomment jamais le cœur du problème : l’idéologie présidentielle infiltrée dans toutes les strates de pouvoir.
Ce n’est pas un accident, c’est un système.
Et ce système, c’est Macron lui-même.
Le Colonel vous salue bien
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