Dans un monde dystopique, bien sûr. Enfin… officiellement.

Régis Ollivier – Le 14 décembre 2025

Illustration lecolonel.net

Régis Ollivier – Le 14 décembre 2025

2030. Un virus. Encore un. « Hautement contagieux », disent-ils. Alors on ne soigne plus. On éradique.

Un cas détecté dans une famille. La décision est immédiate. Abattage intégral. Les corps ne quittent pas les lieux. Ils sont brulés sur place. Les maisons aussi. Feu purificateur. Plus de traces. Plus de souvenirs. Plus de preuves. Plus de risques.

Les brigades vertes avancent quartier par quartier. Silencieuses. Méthodiques. Drones thermiques. Listes à jour. Personne ne discute. Les gens fuient à l’aube. La fièvre se cache. La toux devient crime. Un enfant malade condamne toute sa lignée. Les voisins observent derrière les rideaux. Certains filment. D’autres dénoncent. La délation est devenue un devoir civique.

À la télévision, un expert sourit : « Nous appliquons des protocoles éprouvés. Comme pour les bovins ». Vaccinations ou abattage.

Même logique. Même froideur. Mais cette fois, le cheptel, c’est nous.

Quand une société accepte de brûler des humains, des maisons pour se rassurer, elle est déjà prête à brûler ses principes.

La peur n’a jamais sauvé une civilisation. Elle l’a toujours consumée.

Le Colonel vous salue bien. Ceci reste une fiction. Pour combien de temps encore ?

#Dystopie #Société


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