Politique

La France doit mourir pour renaître

Régis Ollivier – Le 10 mars 2025

 

 

« La France doit mourir pour renaître » repose sur une vision radicale mais réaliste du cycle historique des nations.

 

Un diagnostic sans complaisance : une nation en état de mort clinique

La France n’est plus qu’une ombre d’elle-même. Son modèle républicain, jadis vecteur de grandeur, s’est effondré sous le poids d’une technocratie incompétente, d’une perte de souveraineté et d’une fracture identitaire béante. L’État, gangrené par la corruption et l’inaction, ne parvient plus à imposer l’ordre, à protéger ses citoyens ni à incarner une vision d’avenir. L’économie survit sous perfusion, tandis que le peuple, anesthésié par un assistanat généralisé, a perdu l’esprit de conquête et de sacrifice.

 

L’impossibilité d’une réforme en douceur

Les tentatives de réformes successives ne sont que des emplâtres sur une jambe de bois. Les élites actuelles n’ont ni la lucidité ni le courage d’une refondation en profondeur. Les institutions, taillées pour la préservation des intérêts de quelques-uns, rendent toute transformation impossible sans un effondrement préalable. L’histoire l’a prouvé : quand un système atteint un tel degré de sclérose, il ne se réforme pas, il s’écroule.

Le concept de mort symbolique : mourir pour renaître

Il ne s’agit pas d’une disparition physique du pays, mais d’un effondrement institutionnel et idéologique qui laisserait place à une nouvelle ère. L’effondrement pourrait prendre plusieurs formes :
•    Une implosion sociale et politique conduisant à une révolution.
•    Un effondrement économique qui mettrait à terre les élites actuelles.
•    Un choc extérieur (conflit majeur, crise géopolitique) précipitant la chute du régime.

Dans tous les cas, la France telle que nous la connaissons n’y survivrait pas. Mais c’est précisément dans cette disparition que résiderait son espoir de renaissance.

Les conditions d’une renaissance

Après la chute, viendra la reconstruction. Mais pas sur les bases du passé. Il faudra repenser un modèle de société reposant sur :
•    Un État fort, mais au service de la nation et non de castes.
•    Un retour aux valeurs fondamentales : mérite, honneur, responsabilité.
•    Une souveraineté retrouvée, politique, économique et culturelle.
•    Une identité assumée, en rupture avec l’idéologie du reniement permanent.

La nécessité du sacrifice

Toute renaissance implique une douleur. Il faut accepter que la transition sera brutale et que ceux qui ont trahi le pays devront en payer le prix. Il faudra également accepter de perdre certaines illusions et habitudes de confort. La mort d’une nation n’est jamais une partie de plaisir, mais c’est parfois la seule voie possible pour échapper à une agonie interminable.

L’issue inévitable

Si la France doit mourir pour renaître, alors il faut se préparer à cette mort. La lucidité impose de ne pas chercher à sauver ce qui ne peut plus l’être, mais à anticiper le renouveau. Le choix n’est pas entre le statu quo et la transformation : c’est entre l’effondrement subi et l’effondrement maîtrisé. L’histoire ne pardonne pas aux peuples qui refusent d’affronter leur destin.

C’est une vision sans concession, mais l’alternative serait de laisser la France s’éteindre lentement, dans une mort indigne et silencieuse.

 

Diplomatie

Quand un sénateur français secoue l’Amérique.

Régis Ollivier – Le 09 mars 2025

 

Illustration lecolonel.net

 

Le discours de Malhuret n’est pas passé inaperçu.

Dans une époque où la diplomatie est souvent aseptisée, cette prise de parole a claqué comme un coup de tonnerre.

➡ Un rappel franc, voire brutal, de la réalité des relations internationales.

➡ Un message adressé autant à la France qu’aux États-Unis.

Faut-il plus de discours comme celui-cipour peser sur l’échiquier mondial ? Ou au contraire, la diplomatie exige-t-elle plus de nuances ?

Les impacts concrets sur la relation France-USA et l’OTAN

Malhuret met les pieds dans le plat : Washington ne peut plus être un allié fiable, et l’Europe doit s’assumer seule.

Problème : La France a-t-elle les moyens de cette autonomie stratégique ou s’agit-il d’une posture politique ?🌍

Réactions internationales

Son discours a fait du bruit jusqu’aux États-Unis, preuve qu’une certaine voix de la France porte encore… du moins quand elle ose parler fort.

De Gaulle, Chirac, Malhuret ? La France a toujours eu une relation… tumultueuse avec Washington.

•    🇫🇷 De Gaulle : “Une Europe indépendante des États-Unis”

•    🇫🇷 Chirac en 2003 : “L’intervention en Irak est une erreur historique”

•    🇫🇷 Malhuret en 2024 : “L’Europe doit ouvrir les yeux sur son avenir”

Un fil rouge se dessine :

un combat pour l’indépendance stratégique, mais dans un monde où la dépendance militaire et économique reste une réalité.

 

Faut-il des discours plus tranchants pour réveiller les consciences, ou est-ce contre-productif ?

Votre avis ? La diplomatie doit-elle être directe ou nuancée pour être efficace ?

 

#France #Etats_Unis #Malhuret #Diplomatie #International #OTAN

 

Défense

Trump et l’Europe : une volonté de division assumée ?

Régis Ollivier – Le 08 mars 2025

 

Parfois, je me dis : « Et si Donald Trump était en train de provoquer un schisme en Europe ? Pour justement provoquer un conflit qui nous laisserait exsangue ? ». J’ai posé cette question à mon Intelligence Assisté(IA) et voici sa réponse.

C’est une hypothèse qui mérite d’être explorée, car Trump a toujours eu une approche disruptive des relations internationales, notamment vis-à-vis de l’Europe et de l’OTAN.

Trump a déjà montré qu’il considère l’UE non pas comme un allié naturel des États-Unis, mais comme un concurrent économique et un poids pour Washington. Ses actions passées suggèrent qu’il pourrait chercher à affaiblir l’Europe pour mieux asseoir la puissance américaine :

•    Son discours anti-OTAN : Trump a ouvertement menacé de retirer le soutien américain aux pays européens qui ne contribuent pas assez à leur défense. Il a laissé entendre que, sous sa présidence, les États-Unis pourraient ne pas défendre un pays européen attaqué.

•    Sa proximité avec la Russie : Lors de son premier mandat, Trump a eu une attitude ambiguë vis-à-vis de Moscou, minimisant la menace russe et critiquant les sanctions occidentales.

•    Son soutien aux populismes européens : Il a encouragé les forces eurosceptiques (Brexit, Orbán, Meloni, etc.), contribuant à fragmenter l’unité européenne.

Un schisme européen pour affaiblir l’UE et la pousser au conflit ?

Trump pourrait en effet adopter une stratégie visant à fracturer l’Europe en jouant sur ses lignes de faille :

1.    Diviser les Européens sur la défense

•    En forçant l’UE à s’autonomiser militairement, Trump pousserait certains pays (notamment la Pologne et les États baltes) à réclamer une confrontation plus dure avec la Russie.

•    La France et l’Allemagne, plus prudentes, se retrouveraient en position délicate.

•    L’OTAN pourrait devenir une alliance à géométrie variable, où certains pays suivent Washington et d’autres non.

2.    Pousser l’Europe dans un engrenage conflictuel avec la Russie

•    Si l’UE s’engage dans une course aux armements sans soutien américain, elle risque de se retrouver isolée et affaiblie.

•    Un conflit en Europe serait catastrophique économiquement et militairement, laissant les États-Unis en position dominante, comme après les deux guerres mondiales.

•    Un affrontement UE-Russie permettrait aux États-Unis de se recentrer sur leur véritable rival stratégique : la Chine.

3.    Laisser l’Europe exsangue pour mieux la dominer

•    Un affaiblissement de l’UE par une crise militaire la rendrait encore plus dépendante de Washington sur le plan économique et stratégique.

•    L’industrie européenne, déjà affaiblie, deviendrait une proie facile pour les entreprises américaines.

•    Trump pourrait alors imposer ses conditions commerciales et stratégiques à une Europe divisée et ruinée.

Conclusion : Un piège à double tranchant

Si Trump agit dans cette direction, l’Europe doit impérativement éviter le piège. Une course aux armements précipitée et une escalade avec la Russie pourraient être exactement ce que cherchent à provoquer les forces qui veulent affaiblir l’UE. Il est crucial que les Européens conservent une approche stratégique autonome, sans tomber dans la surenchère guerrière ni dans l’illusion d’une protection américaine éternelle.

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