Société

Il fait toujours beau au-dessus des nuages

Régis Ollivier

Lieutenant-colonel (TDM-ER). 43 années de service dont 25 ans au sein de la DGSE. Géopolitique et Relations Internationales. Candidat à la présidentielle 2022. Né zèbre. Les zèbres sont des êtres d’exception.

Illustration IA lecolonel.net

Le 08 janvier 2025

Chers amis, relations et lecteurs,

Après plus d’une décennie d’une présence active et passionnée sur le Net, je ressens aujourd’hui le besoin de tourner une page. À 72 ans, après un parcours riche en engagements, combats et projets, il est temps pour moi de lâcher prise et de m’accorder enfin le privilège du recul.

Fatigué de ce monde parfois si brutal, je choisis de me recentrer sur l’essentiel : mon épouse, ma famille, mon intérieur et mon jardin. Ces havres de paix me permettront de savourer chaque instant, de lire, d’écrire, et de cultiver cette sérénité que la vie publique a parfois mise à l’épreuve.

Je m’apprête aussi à prendre la plume pour écrire mes mémoires. Non pas par vanité, mais pour transmettre un récit de vie atypique et tumultueux à ceux que cela intéressera, et surtout à ceux qui me sont chers. C’est un projet que je porte en moi depuis longtemps, et il est désormais temps de lui donner vie.

Je me partagerai désormais entre l’Île-de-France, qui m’a vu construire tant de projets, et Deauville, ce lieu que j’adore et qui me rappelle qu’il fait toujours beau au-dessus des nuages.

À ceux qui m’ont accompagné au fil de ces années, je dis un grand merci. Merci pour votre fidélité, vos encouragements et vos échanges, qui m’ont nourri bien plus que je ne saurais l’exprimer.

Je ne ferme pas totalement la porte, mais je prends congé avec la sincérité qui me caractérise. La rigueur dans la bonne humeur, toujours.

Prenez soin de vous, et souvenez-vous qu’il y a toujours un rayon de soleil derrière les nuages.

Avec toute mon amitié,

Le Colonel vous salue bien

Régis Ollivier

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La théorie du cheval mort

Par le Prof. Dr. Rachid Boutti – Président de la Chaire UNESCO

La théorie du cheval mort
À mettre en relief la photo du cheval mort
sur les murs des salles de réunion pour inspirer davantage …

Il existe une sagesse transmise de génération en génération par une tribu des Indiens d’Amérique du Dakota :
« Lorsque tu découvres que tu montes un cheval mort, la meilleure stratégie est de descendre. »

Cependant, certaines organisations et institutions adoptent souvent des techniques et des stratégies différentes, qu’elles considèrent comme les meilleures pour gérer leur cheval mort, telles que :

– Acheter un fouet plus puissant pour le chef.
– Changer le cavalier qui monte le cheval mort.
– Menacer le cheval mort de le licencier.
– Nommer une commission pour étudier la situation
du cheval mort.
– Visiter d’autres organisations pour comprendre
comment elles montent leurs chevaux morts.
– Abaisser les critères d’évaluation des chevaux morts.
– Reclasser le cheval mort en affirmant qu’il est vivant,
mais qu’il a des défis de mobilité.
– Engager des cavaliers étrangers pour monter
le cheval mort.
– Créer un esprit de compétition entre le cheval mort
et un groupe d’autres chevaux morts pour améliorer
sa performance.
– Élaborer un plan de développement et de formation
pour le cheval mort.
– Restructurer les critères de productivité pour
améliorer l’efficacité du cheval mort.
– Se vanter que le cheval mort permet de réduire
les coûts puisqu’il n’a pas besoin d’être nourri,
contrairement aux autres chevaux qui
nécessitent des dépenses alimentaires.
– Revoir les attentes en matière de performance
pour les chevaux afin de les adapter.

Prof. Dr. Rachid Boutti
Président de la Chaire UNESCO
Développement Durable
Versus Afrique

https://www.linkedin.com/in/pr-dr-boutti-rachid-3239039

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Amour et paix, les deux mamelles de la France ?

Par Régis Ollivier – Le 26 décembre 2024

En cette période de trêve des confiseurs, où le monde semble suspendre son souffle, j’ai ressenti le besoin de m’exprimer une dernière fois pour cette année. Pas pour dénoncer ou pointer du doigt – nous savons tous que cela ne manque pas –, mais pour rappeler ce que nous pourrions être, ce que nous devrions être.

La France traverse des turbulences, c’est indéniable. Les fractures sociales s’élargissent, les rancœurs s’accumulent, et les discours s’enflamment. Dans ce contexte, le fameux “vivre ensemble” n’est plus qu’un slogan vidé de son sens. Ce que nous expérimentons au quotidien, c’est un “vivre avec” souvent forcé, tolérant à peine nos différences, et loin d’un véritable projet collectif.

Mais Noël nous enseigne une chose précieuse : après les ténèbres vient toujours la lumière. Ce moment de renouveau, de réflexion, est une invitation à réinventer notre vision de la société. Et si nous osions, pour une fois, faire d’amour et de paix les deux mamelles de la France ?

Amour et paix, une utopie ?

Certains diront que c’est naïf, presque risible, face aux défis colossaux que nous affrontons. Et pourtant, ce ne sont pas des concepts abstraits. Ils sont des choix. L’amour, c’est le refus de céder à la haine et à la division. C’est voir l’autre comme un allié potentiel plutôt qu’un adversaire. La paix, c’est comprendre que la confrontation permanente ne nous mènera qu’à la ruine, alors que le dialogue – si difficile soit-il – ouvre des chemins insoupçonnés.

Refuser la facilité de l’accusation

Quand tout va mal, il est tentant de chercher des boucs émissaires. Ce réflexe humain, vieux comme le monde, a conduit à certaines des pages les plus sombres de notre histoire. Aujourd’hui encore, il est trop facile d’accuser “les autres” – étrangers, élus, ou voisins – des maux qui nous frappent. Mais nous savons où cela mène. Diviser pour mieux régner est une recette usée. Il est temps de refuser ce piège.

Un choix pour demain

Le chantier est gigantesque, certes. Mais à l’instar des bâtisseurs qui, malgré les épreuves, ont entrepris de reconstruire Notre-Dame de Paris pierre par pierre, soyons les bâtisseurs de notre avenir et de celui des générations présentes et futures. Un chantier de cette ampleur demande du temps, du courage, et une vision commune. Mais surtout, il exige que chacun prenne sa part, à son échelle.

La période de Noël qui s’achève nous rappelle que les petits gestes peuvent changer le cours des choses. Et si nous commencions par là ? Par semer de l’amour dans nos échanges, par prôner une paix intérieure dans nos actions. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est tout.

Un message personnel

Je le dis sans détour : je déteste les guerres. J’en connais le prix, les souffrances, et les cicatrices qu’elles laissent sur les âmes. Je suis un homme de consensus, et je crois fermement que c’est dans l’union que réside notre force, même dans la tourmente.

Mais soyons clairs : jamais je ne tendrai la seconde joue. Car tendre la seconde joue, c’est cautionner l’injustice. Aimer et rechercher la paix ne signifie pas se laisser piétiner ou abandonner ses convictions. C’est défendre, avec fermeté et dignité, les valeurs qui nous unissent et les générations que nous préparons à affronter l’avenir.

Alors oui, battons-nous, mais pas contre nos semblables. Battons-nous pour une société qui a le courage de regarder ses problèmes en face sans se noyer dans la haine. Une société qui choisit l’unité dans la diversité.

Aux armes, citoyens, mais cette fois, brandissons l’amour et la paix comme nos étendards.

Je vous souhaite à tous une année 2025 éclairée par ces deux valeurs cardinales. Car il est grand temps.

Assistant IA : ChatGPT sur un texte original de l’auteur 

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