Par Régis Ollivier – Le 26 décembre 2024
En cette période de trêve des confiseurs, où le monde semble suspendre son souffle, j’ai ressenti le besoin de m’exprimer une dernière fois pour cette année. Pas pour dénoncer ou pointer du doigt – nous savons tous que cela ne manque pas –, mais pour rappeler ce que nous pourrions être, ce que nous devrions être.
La France traverse des turbulences, c’est indéniable. Les fractures sociales s’élargissent, les rancœurs s’accumulent, et les discours s’enflamment. Dans ce contexte, le fameux “vivre ensemble” n’est plus qu’un slogan vidé de son sens. Ce que nous expérimentons au quotidien, c’est un “vivre avec” souvent forcé, tolérant à peine nos différences, et loin d’un véritable projet collectif.
Mais Noël nous enseigne une chose précieuse : après les ténèbres vient toujours la lumière. Ce moment de renouveau, de réflexion, est une invitation à réinventer notre vision de la société. Et si nous osions, pour une fois, faire d’amour et de paix les deux mamelles de la France ?
Amour et paix, une utopie ?
Certains diront que c’est naïf, presque risible, face aux défis colossaux que nous affrontons. Et pourtant, ce ne sont pas des concepts abstraits. Ils sont des choix. L’amour, c’est le refus de céder à la haine et à la division. C’est voir l’autre comme un allié potentiel plutôt qu’un adversaire. La paix, c’est comprendre que la confrontation permanente ne nous mènera qu’à la ruine, alors que le dialogue – si difficile soit-il – ouvre des chemins insoupçonnés.
Refuser la facilité de l’accusation
Quand tout va mal, il est tentant de chercher des boucs émissaires. Ce réflexe humain, vieux comme le monde, a conduit à certaines des pages les plus sombres de notre histoire. Aujourd’hui encore, il est trop facile d’accuser “les autres” – étrangers, élus, ou voisins – des maux qui nous frappent. Mais nous savons où cela mène. Diviser pour mieux régner est une recette usée. Il est temps de refuser ce piège.
Un choix pour demain
Le chantier est gigantesque, certes. Mais à l’instar des bâtisseurs qui, malgré les épreuves, ont entrepris de reconstruire Notre-Dame de Paris pierre par pierre, soyons les bâtisseurs de notre avenir et de celui des générations présentes et futures. Un chantier de cette ampleur demande du temps, du courage, et une vision commune. Mais surtout, il exige que chacun prenne sa part, à son échelle.
La période de Noël qui s’achève nous rappelle que les petits gestes peuvent changer le cours des choses. Et si nous commencions par là ? Par semer de l’amour dans nos échanges, par prôner une paix intérieure dans nos actions. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est tout.
Un message personnel
Je le dis sans détour : je déteste les guerres. J’en connais le prix, les souffrances, et les cicatrices qu’elles laissent sur les âmes. Je suis un homme de consensus, et je crois fermement que c’est dans l’union que réside notre force, même dans la tourmente.
Mais soyons clairs : jamais je ne tendrai la seconde joue. Car tendre la seconde joue, c’est cautionner l’injustice. Aimer et rechercher la paix ne signifie pas se laisser piétiner ou abandonner ses convictions. C’est défendre, avec fermeté et dignité, les valeurs qui nous unissent et les générations que nous préparons à affronter l’avenir.
Alors oui, battons-nous, mais pas contre nos semblables. Battons-nous pour une société qui a le courage de regarder ses problèmes en face sans se noyer dans la haine. Une société qui choisit l’unité dans la diversité.
Aux armes, citoyens, mais cette fois, brandissons l’amour et la paix comme nos étendards.
Je vous souhaite à tous une année 2025 éclairée par ces deux valeurs cardinales. Car il est grand temps.
Assistant IA : ChatGPT sur un texte original de l’auteur