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Mon âme est pressée

Publié par Régis Ollivier – Le 13 janvier 2025

 

J’ai compté mes années et découvert que j’ai moins de temps à vivre devant moi que derrière moi.

Je me sens comme cet enfant qui a reçu un paquet de bonbons : il a savouré les premiers avec insouciance, mais, lorsqu’il a réalisé qu’ils étaient peu nombreux, il a commencé à les goûter avec une intensité nouvelle.

Je n’ai plus de temps à perdre avec des gens absurdes, ceux qui, malgré leur âge, n’ont pas mûri.

Mon temps est trop précieux pour débattre de titres ou de futilités. Je cherche l’essence, car mon âme est pressée, et il reste peu de douceurs dans mon paquet…

Je veux vivre aux côtés de personnes profondément humaines, celles qui savent rire de leurs erreurs, qui ne se gonflent pas d’orgueil face à leurs triomphes, et qui ne fuient pas leurs responsabilités.

Je veux marcher avec celles et ceux qui défendent la dignité humaine, qui s’attachent à la vérité et à l’honnêteté.

L’essentiel, voilà ce qui donne un sens à la vie, ce qui la rend belle et précieuse.

Je veux m’entourer de personnes capables de toucher le cœur, de celles dont les épreuves ont adouci l’âme au lieu de l’endurcir.

Oui, j’ai hâte. J’ai hâte de vivre avec l’intensité que seule la maturité peut offrir.

Je ne veux pas gaspiller une seule des douceurs qu’il me reste. Je sais qu’elles seront encore plus exquises que celles que j’ai goûtées jusqu’à présent.

Mon but est d’atteindre la fin en paix, le cœur serein, entouré des êtres que j’aime et en harmonie avec ma conscience.

On dit que nous avons deux vies, et que la seconde commence lorsque l’on comprend que nous n’en avons qu’une.

Je suis dans ma seconde vie.

Je n’ai plus le temps que pour le bonheur

by Mario de Andrade
San Paolo, Brazil 1893-1945
Poet, novelist, essayist and musicologist.

The Valuable Time of Maturit

Poem by Mario de Andrade (San Paolo 1893–1945) Poet, novelist, essayist and musicologist. One of the founders of Brazilian modernism.

I counted my years and realised that I have less time to live by, than I have lived so far.

I feel like a child who won a pack of candies: at first, he ate them with pleasure but when he realised that there was little left, he began to taste them intensely.

I have no time for endless meetings where the statutes, rules, procedures and internal regulations are discussed, knowing that nothing will be done.

I no longer have the patience to stand absurd people who, despite their chronological age, have not grown up.

My time is too short: I want the essence; my spirit is in a hurry. I do not have much candy in the package anymore.

I want to live next to humans, very realistic people who know how to laugh at their mistakes and who are not inflated by their own triumphs and who take responsibility for their actions. In this way, human dignity is defended and we live in truth and honesty.

It is the essentials that make life useful.

I want to surround myself with people who know how to touch the hearts of those whom hard strokes of life have learned to grow with sweet touches of the soul.

Yes, I’m in a hurry. I’m in a hurry to live with the intensity that only maturity can give.

I do not intend to waste any of the remaining desserts. I am sure they will be exquisite, much more than those eaten so far.

My goal is to reach the end satisfied and at peace with my loved ones and my conscience.

We have two lives and the second begins when you realize you only have one.

– Mario de Andrade

 

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Il fait toujours beau au-dessus des nuages

Régis Ollivier

Lieutenant-colonel (TDM-ER). 43 années de service dont 25 ans au sein de la DGSE. Géopolitique et Relations Internationales. Candidat à la présidentielle 2022. Né zèbre. Les zèbres sont des êtres d’exception.

Illustration IA lecolonel.net

Le 08 janvier 2025

Chers amis, relations et lecteurs,

Après plus d’une décennie d’une présence active et passionnée sur le Net, je ressens aujourd’hui le besoin de tourner une page. À 72 ans, après un parcours riche en engagements, combats et projets, il est temps pour moi de lâcher prise et de m’accorder enfin le privilège du recul.

Fatigué de ce monde parfois si brutal, je choisis de me recentrer sur l’essentiel : mon épouse, ma famille, mon intérieur et mon jardin. Ces havres de paix me permettront de savourer chaque instant, de lire, d’écrire, et de cultiver cette sérénité que la vie publique a parfois mise à l’épreuve.

Je m’apprête aussi à prendre la plume pour écrire mes mémoires. Non pas par vanité, mais pour transmettre un récit de vie atypique et tumultueux à ceux que cela intéressera, et surtout à ceux qui me sont chers. C’est un projet que je porte en moi depuis longtemps, et il est désormais temps de lui donner vie.

Je me partagerai désormais entre l’Île-de-France, qui m’a vu construire tant de projets, et Deauville, ce lieu que j’adore et qui me rappelle qu’il fait toujours beau au-dessus des nuages.

À ceux qui m’ont accompagné au fil de ces années, je dis un grand merci. Merci pour votre fidélité, vos encouragements et vos échanges, qui m’ont nourri bien plus que je ne saurais l’exprimer.

Je ne ferme pas totalement la porte, mais je prends congé avec la sincérité qui me caractérise. La rigueur dans la bonne humeur, toujours.

Prenez soin de vous, et souvenez-vous qu’il y a toujours un rayon de soleil derrière les nuages.

Avec toute mon amitié,

Le Colonel vous salue bien

Régis Ollivier

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La théorie du cheval mort

Par le Prof. Dr. Rachid Boutti – Président de la Chaire UNESCO

La théorie du cheval mort
À mettre en relief la photo du cheval mort
sur les murs des salles de réunion pour inspirer davantage …

Il existe une sagesse transmise de génération en génération par une tribu des Indiens d’Amérique du Dakota :
« Lorsque tu découvres que tu montes un cheval mort, la meilleure stratégie est de descendre. »

Cependant, certaines organisations et institutions adoptent souvent des techniques et des stratégies différentes, qu’elles considèrent comme les meilleures pour gérer leur cheval mort, telles que :

– Acheter un fouet plus puissant pour le chef.
– Changer le cavalier qui monte le cheval mort.
– Menacer le cheval mort de le licencier.
– Nommer une commission pour étudier la situation
du cheval mort.
– Visiter d’autres organisations pour comprendre
comment elles montent leurs chevaux morts.
– Abaisser les critères d’évaluation des chevaux morts.
– Reclasser le cheval mort en affirmant qu’il est vivant,
mais qu’il a des défis de mobilité.
– Engager des cavaliers étrangers pour monter
le cheval mort.
– Créer un esprit de compétition entre le cheval mort
et un groupe d’autres chevaux morts pour améliorer
sa performance.
– Élaborer un plan de développement et de formation
pour le cheval mort.
– Restructurer les critères de productivité pour
améliorer l’efficacité du cheval mort.
– Se vanter que le cheval mort permet de réduire
les coûts puisqu’il n’a pas besoin d’être nourri,
contrairement aux autres chevaux qui
nécessitent des dépenses alimentaires.
– Revoir les attentes en matière de performance
pour les chevaux afin de les adapter.

Prof. Dr. Rachid Boutti
Président de la Chaire UNESCO
Développement Durable
Versus Afrique

https://www.linkedin.com/in/pr-dr-boutti-rachid-3239039

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